L’équipe DSM a confirmé aujourd’hui que le système de réglage automatique de la pression des pneus qu’elle a aidé à développer ne sera pas utilisé par ses coureurs dans l’étape 5 du Tour de France d’aujourd’hui, bien qu’il ait suggéré le contraire plus tôt dans l’année.
Le système s’appelle Portée Atmoz, note par L’actualité du cyclisme lorsque l’UCI (Union Cycliste Internationale, l’instance dirigeante du cyclisme) a discrètement annoncé qu’il serait légal de l’utiliser dans les jours de compétition approuvés par l’UCI avant la classique rocheuse, Paris-Roubaix, en avril.
Au prix de près de 4 000 € et pesant 300 grammes, il prétend permettre aux cyclistes d’ajuster la pression de leurs pneus à l’aide d’une paire de commutateurs à distance montés sur le guidon. Il possède un réservoir d’air comprimé situé au niveau du moyeu, qui est ensuite relié à une valve mécanique et à un tuyau qui va jusqu’à la jante.
Un interrupteur – un pour chaque roue – permet au cycliste de déplacer l’air du réservoir vers les pneus, augmentant ainsi la pression des pneus ou libérant de l’air des pneus pour la réduire. En même temps, le cycliste peut visualiser la pression exacte de chaque pneu sur un ordinateur de cycle compatible.
L’attrait d’un tel système est que sur un terrain accidenté comme les routes rocailleuses, la pression des pneus plus faible permet aux pneus d’absorber davantage les oscillations verticales provoquées lorsque les roues heurtent et roulent contre chaque obstacle. En absorbant davantage cet impact, l’ensemble du vélo est moins forcé vers le haut et, à son tour, une plus grande partie de l’élan vers l’avant du cycliste est maintenue. Ainsi, moins de force est nécessaire pour conduire à une vitesse donnée.
Cependant, lorsque le cycliste quitte ensuite les pavés et continue sur une surface plus lisse, le sous-gonflage des pneus entraîne une augmentation de la friction, ce qui a pour effet négatif de ralentir le cycliste.
L’équipe est toujours confrontée à une décision : gonfle-t-elle ses pneus à une pression plus élevée pour aller plus vite sur des surfaces lisses ? Ou exécutent-ils des pressions plus basses afin d’avoir plus d’avantage sur les pavés? L’équipe DSM voulait le meilleur des deux mondes et s’est associée à la marque de roues néerlandaise Scope pour développer Atmoz, qui revendique des économies « facilement jusqu’à 30 watts ».
Avant Paris-Roubaix, l’équipe confirme L’actualité du cyclisme que il utilisera la technologie aux courses. Cependant, une décision de dernière minute a été prise pour éviter de l’utiliser, et ils ont repoussé les débuts du produit à l’étape 5 aujourd’hui. Tour de France. « Cette semaine sur les pavés a confirmé que nous pouvons être confiants dans notre système et notre configuration globale », lisait le communiqué de presse à l’époque. « Nous avons décidé de faire nos débuts en TDF où nous courrons sur l’étape des pavés. »
Cependant, quoi qu’il en soit, un représentant de l’équipe a confirmé aujourd’hui L’actualité du cyclisme que le produit ne sera pas présenté lors de l’étape d’aujourd’hui, ni même pour le reste du Tour de cette année.
« C’est un beau projet et une belle étape de développement a été franchie avec notre partenaire Scope », a expliqué l’attaché de presse de l’équipe. « Cela a été bien de passer plus de temps à s’habituer au système au cours des derniers mois, à le tester en course et nous avons beaucoup appris. Nous ne courrons bien sûr que lorsque nous serons à 100 %. Nous avons fait de très bons progrès dans les courses. » dernière période et nous continuerons d’améliorer le système. Nous avons hâte de courir bientôt, et nous pensons que cela nous permettra d’être plus performants et d’améliorer la sécurité. »
Quoi qu’il en soit, Atmoz Scope et tous les avantages qu’il revendique devront attendre un peu plus longtemps pour ses débuts sur le WorldTour, qui devraient désormais devenir un classique du printemps 2023.
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