C’est ainsi que les villes les plus importantes de France ont failli disparaître de la carte après la révolution

Pendant la période de la Révolution française qui a duré de 1789 à 1799, tous les Français n’ont pas soutenu la révolution et beaucoup d’entre eux ont rejeté les tendances radicales portées par les partisans de Maximilien Robespierre et de Jean-Paul Marat, députés montagnards et jacobins.

De plus, la ville de Lyon représentait les villes les plus en vue qui s’opposaient à ces politiques radicales et, à leur tour, tendaient à soutenir les politiques modérées des Girondins, dirigées par Jacques Pierre Brissot.

Avec le début du conflit entre radicaux républicains et modérés fédéraux et l’arrestation du député girondin à la Convention nationale, la ville de Lyon est classée ennemie de la révolution et ses habitants accusés de soutenir royalistes et fédéralistes. Pour cette raison, le Congrès national, à une majorité montagnarde, ordonna à l’Armée des Alpes d’encercler Lyon et d’intervenir contre elle pour la débarrasser des Girondins et la placer sous l’autorité de l’Assemblée et de la République.

Environ 25 000 soldats alpins, sous le commandement du général François Christophe de Kellermann, s’installent près de Lyon fin juillet 1793. En août, plus de 40 000 gardes nationaux viennent soutenir la Légion alpine et assiègent cette ville qui était le point de liaison entre la France et le pays.Partie italienne.

La photo de De Kellerman

Après des jours de combats, le corps d’armée français et la garde nationale ont réussi à entrer dans Lyon et à la conquérir, faisant des ravages et exécutant des milliers d’habitants.

Selon certaines sources, des représentants de l’Assemblée nationale, membres du Club des Jacobins, et candidat au poste de ministre de la Police et de l’Intérieur sous Napoléon Bonaparte, Joseph Fouché, auraient exécuté environ 1 900 personnes dans les rues de Lyon par fusillade après les avoir forcées à creuser leur terrain. tombes de leurs propres mains. .

Photo de Joseph Foucher .

Photo de Joseph Foucher .

Par ailleurs, le Conseil national a d’autres projets pour la ville de Lyon. Après délibération, le député montagnard proposa le sabotage de Lyon. En vertu d’une résolution adoptée par l’Assemblée nationale en octobre 1793, les autorités détruisaient les maisons et les biens des riches, dont beaucoup devinrent riches grâce au commerce de la soie et aux échanges avec les Italiens. D’autre part, les députés de l’Assemblée nationale ont pardonné aux pauvres et ont accepté de conserver leurs maisons, petits commerces, petits ateliers d’artisans et monuments historiques de la ville.

Pour insulter davantage Lyon, le député montagnard ordonna que son nom soit retiré de la carte et remplacé par le nom de la ville libérée (Ville Affranchie).

Heureusement pour Léon, ce programme n’a pas été entièrement mis en œuvre. Sur les 600 bâtiments à démolir, les officiers n’en démontent que 50. Ce plan prend fin après l’exécution de Maximilien Robespierre fin juillet 1794.

Fernand Lefèvre

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