Emmanuel Macron se dit candidat d’une « Europe forte » avant le second tour de l’élection présidentielle face à Marine Le Pen.
Macron est passé devant son rival d’extrême droite pour le second tour de scrutin, qui aura lieu le 24 avril.
« Je veux une France qui fasse partie d’une Europe forte, qui continue de tisser des alliances avec les grandes démocraties pour se défendre », a-t-il déclaré à son QG le soir des élections.
« [I do not want] La France qui, après avoir quitté l’Europe, aura son seul allié international populiste et xénophobe », a-t-il ajouté.
« Je veux une France qui combatte résolument les séparatismes islamiques mais qui, à travers la laïcité, permette à chacun, d’y croire ou non, de pratiquer sa religion. »
Le président français sortant a également déclaré dimanche à ses partisans qu’il défendait « le seul projet pour le pouvoir d’achat ».
« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour convaincre tout le monde que les seuls projets pour le pouvoir d’achat sont les nôtres, que les seuls projets crédibles face à la vie chère sont les nôtres, que les seuls projets pour les travailleurs sont les nôtres. »
Macron a déclaré que son objectif était de gagner plus d’électeurs avant le second tour et « d’atteindre tous ceux qui veulent travailler pour la France ».
« J’appelle tous ceux qui depuis six ans et jusqu’à ce soir se sont engagés à travailler à mes côtés pour surmonter leurs différences à s’unir dans un mouvement politique d’unité et de grande action pour notre pays », a-t-il lancé, au milieu de chants de louanges. « Président Macron ! »
Le candidat LREM a également remercié ses adversaires d’avoir « apporté leur soutien », citant Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse et Fabien Roussel.
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