Nous ne serons pas asservis par des robots – POLITICO

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PARIS — Le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative de France, a réfuté l’idée que l’intelligence artificielle est une menace existentielle pour l’humanité, tout en rassurant le public qu’ils ne sont pas eux-mêmes des robots tueurs silencieux.

Le Conseil d’État fournit des orientations administratives au gouvernement et a été mandaté par le Premier ministre Jean Castex en juin dernier pour donner des conseils sur la manière de développer l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’administration publique et de réduire ses risques.

Signaler, publié mardi, est cinglant à propos de la soi-disant « singularité » mythique, dans laquelle la technologie déjoue et contrôle l’humanité. Le tribunal a demandé au gouvernement de contrer ce « fantasme » dans sa stratégie d’IA, affirmant que « la réflexion sur l’intelligence artificielle est souvent victime d’une intelligence artificielle parasite et sur-concentrée ». L’intelligence générale artificielle, ou AGI, est le nom de la théorie selon laquelle l’IA peut surpasser l’intelligence humaine.

Lors de la conférence de presse, on a demandé aux membres du Conseil pourquoi ils ignorent les risques existentiels tels que l’impuissance des humains face à des machines qui ont appris à faire des tâches mieux que les humains.

Alexandre Lallet, rapporteur et conseiller d’État, a déclaré : « Nous n’en sommes pas à ce que certains appellent une « singularité », où les machines prennent le contrôle et où les humains sont obligés de les servir, comme dans certaines superproductions américaines ou dans certains ouvrages de science-fiction. Toujours les humains font le décisions. . »

Lallet a rejeté la question de savoir si certains systèmes d’IA devraient être liés à des entités juridiques, après qu’ils soient devenus plus complexes que les petits organismes, en disant « [The question] semble inutile ou important pour nous. »

Le président français Emmanuel Macron regarde à travers un microscope lors d’une visite sur le thème de l’intelligence artificielle à l’hôpital de l’Institut Curie en 2018 à Paris, France | Photo de la piscine par Benoit Tessier/AFP via Getty Images

Le conseiller d’Etat Thierry Tuot a ajouté : « Il y a deux manières de penser. L’une est majoritairement outre-Atlantique, où la science-fiction prend le dessus, l’autre est beaucoup plus réaliste, traitant d’usages possibles qui restent liés à la réalité. »

« Tous les scientifiques à qui nous avons parlé pensaient que [singularity] « Nous pouvons confirmer la révélation qu’aucun d’entre nous n’est, en fait, des robots. » Il a déclaré que d’autres risques, tels que l’utilisation d’IA contrôlées par des armes dans l’armée, étaient plus pressants.

Renaud Vedel, qui faisait partie du groupe de travail en tant que principal coordinateur de l’IA en France et est maintenant le directeur de cabinet du ministre des Affaires numériques Jean-Noël Barrot, a déclaré dans une interview en mai que l’argument a été abandonné, « Le débat est un peu trop concentré sur les singularités et des choses comme ça. Ce genre de choses, mais c’est fini maintenant, heureusement. »

Un chercheur européen en IA qui a souhaité rester anonyme rappelle ce qu’il a qualifié de « difficulté avec l’idée d’AGI parmi les autorités publiques et académiques » a répondu à l’évaluation de Conseil en disant : « L’AGI est une hypothèse scientifique à garder à l’esprit, même s’il y a est un manque de consensus parmi les autorités académiques. Il y a soixante-dix ans, il y avait un manque de consensus sur les combustibles fossiles causant le changement climatique. Certaines personnes commencent à signaler les risques ; elles auraient dû être entendues et le changement climatique évité.

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