Le Conseil de presse d’Azerbaïdjan condamne l’attaque contre le personnel d’AzTV en France

BAKOU, Azerbaïdjan, 29 juin. Le Conseil de presse d’Azerbaïdjan a publié une déclaration concernant l’attaque contre le personnel de la télévision azerbaïdjanaise et de la radio CJSC (propriétaire de la chaîne AzTV) en France, rapporte Trend.

Selon le communiqué, l’attaque était le résultat d’une intolérance à la liberté de parole et d’expression.

« Ce n’est pas la première fois en France qu’il y a des cas de restrictions des activités des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions professionnelles, des violences à leur encontre. Les employés d’AzTV ont également été confrontés à une situation similaire pendant leur service en France », a déclaré le conseil. « Le journaliste et le caméraman ont été blessés et la caméra a été prise. Les efforts pour rendre la caméra ont été vains. De plus, des représentants des médias ont été menacés avec des armes. »

Dans le communiqué, le conseil condamne fermement l’incident et demande aux autorités françaises de fournir une évaluation juridique des faits d’ingérence manifeste dans le travail des journalistes azerbaïdjanais dans l’exercice de leurs fonctions professionnelles, de prendre les mesures nécessaires pour identifier et rendre justice aux coupables.

Le Conseil appelle également les principales organisations en Europe et dans le monde, spécialisées dans la protection de la liberté de parole et d’expression, les droits des médias, et pour maintenir ces questions sous les projecteurs, à faire preuve de solidarité.

« Les mauvais traitements infligés aux employés d’AzTV constituent une suppression de la liberté de parole et d’expression, qui sont considérées comme des éléments essentiels des droits de l’homme et des libertés, et constituent également une restriction au droit de recevoir des informations », a souligné le conseil.

Les auteurs d’incidents doivent être tenus pour responsables afin que de tels événements négatifs ne deviennent pas une tendance et ne se reproduisent plus à l’avenir, a déclaré le Conseil.

Les manifestations ont commencé après le meurtre d’un garçon de 17 ans qui a désobéi aux ordres de la police de la circulation dans la banlieue parisienne de Nanterre dans la province d’Ile-de-France.

Charlotte Baudin

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