La France a-t-elle les moyens d’intégrer le top 5 des médailles aux JO ?

Ça pourrait être dans les hôtels parisiens que la réussite sportive de la France se construit aux Jeux de Paris 2024. Où, de séminaire en séminaire, les outils s’affinent pour permettre au pays d’atteindre ses objectifs de médailles. Amélie Oudéa-Castéra, ministro dello sport e dei Giochi olimpici e paralimpici, ha ricordato questo giovedì 16 marzo, a meno di cinquecento giorni dalla cerimonia di apertura, davanti a una trentina di performance manager riuniti in un soggiorno dell’hotel Mercure vicino Stazione Montparnasse , à Paris: « On connaît l’ambition : c’est le top 5 des nations. Les Britanniques l’ont fait à Londres en 2012, ce n’est pas une chimère. »

Le top 5 est la Russie à Tokyo, avec 60-70 médailles ; l’objectif quantifié n’est pas officiellement assumé au sommet de l’Etat. La tâche n’est pas facile. Prenant des accents Churchilliens, le ministre souhaite aujourd’hui aux futurs Olympiens « la sueur, le sens et l’âme » dans leur préparation d’ici l’été 2024. A ses côtés, Claude Onesta est d’accord. Depuis plus de deux ans, l’ancien entraîneur tricolore à succès de handball (deux fois champion olympique, trois fois champion du monde et trois fois champion d’Europe) s’emploie à réformer le sport français : « Nous entrons dans la dernière ligne droite, tout ce que nous faisons aujourd’hui doit toucher Paris. »

Il y a quelques années, celui qui dirige la haute performance de l’Agence nationale des sports (ANS) – créée en 2019 – faisait un constat, partagé par beaucoup : le modèle français, hérité des années 1960, est en perte de vitesse. Depuis les Jeux d’Atlanta en 1996, sa meilleure année olympique, la France est restée stable au tableau des médailles autour de 7Et lieu.

Rejoignez le top 5

L’exemple britannique est dans toutes les têtes. Humilié en 1996 (36Et au classement, un seul titre olympique), le Royaume-Uni a connu une révolution avec la création de l’agence UK Sport, qui a choisi de ne soutenir financièrement que l’élite de ses champions et Réglemente les grands fournisseurs de médailles. Les premiers effets se sont fait sentir aux Jeux de Pékin en 2008. Depuis, le Royaume-Uni n’a jamais quitté le top 5, faire encore mieux à Rio en 2016 (2Et67 médailles) qu’à Londres, quatre ans plus tôt (3Et65 médailles).

Pour ses Jeux à domicile, la France ne doit pas manquer. Le président de la République le lui rappelait en septembre 2021 à l’Elysée lorsqu’il ordonnait le retour des médaillés français de Tokyo – JO tièdes (8Et33 podiums) – pour entrer dans le top 5 du classement à Paris en 2024.

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Fernand Lefèvre

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