La Corée du Nord lance un missile balistique

Onze États membres des Nations unies, dont sept membres du Conseil de sécurité, ont condamné lundi le dixième lancement de missiles balistiques par la Corée du Nord depuis début 2022, soulignant sa volonté de dialogue avec Pyongyang pour « réaliser la paix et la stabilité ».

Il s’agit d’une déclaration conjointe publiée par les missions de ces pays, à savoir l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud, en plus des sept (15) membres du Conseil de sécurité : États-Unis, Royaume-Uni, France, Irlande. , la Norvège, l’Albanie et le Brésil.

« Le lancement d’un missile balistique par la RPDC (Corée du Nord) le 27 février (heure locale) est un autre exemple du récent comportement déstabilisateur de la Corée », indique le communiqué, selon l’agence Anadolu.

« C’est la dixième fois qu’un missile balistique est lancé depuis le début de l’année », a-t-il ajouté.

Il a souligné que « chaque missile est une violation de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité. Nous condamnons fermement cet acte illégal et instable ».

« Les médias officiels coréens ont affirmé que le lancement visait à soutenir les tests de satellites de reconnaissance », ajoute le communiqué.

Il a noté que « plusieurs résolutions du Conseil de sécurité interdisent expressément à la République populaire démocratique de Corée de procéder à des lancements utilisant la technologie des missiles balistiques. Ce lancement est une violation manifeste de plusieurs résolutions et devrait être condamné par le Conseil de sécurité ».

Les signataires de la déclaration ont exhorté la Corée du Nord à s’engager à « un abandon complet, vérifiable et irréversible des programmes d’armes de destruction massive et de missiles balistiques ».

Les pays occidentaux appellent à la dénucléarisation de la péninsule coréenne, dont la Corée du Nord est propriétaire.

Depuis 2006, la Corée du Nord fait l’objet d’une série de sanctions économiques, commerciales et militaires, en vertu de résolutions émises chaque année par le Conseil de sécurité ; À cause des programmes de missiles balistiques et nucléaires de Pyongyang.

En mars de l’année dernière, le Conseil a prolongé le mandat du groupe d’experts sur les sanctions contre la Corée du Nord jusqu’au 30 avril 2022.

Fernand Lefèvre

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