Côte d’Ivoire : héritière politique au style familial

« Dis non [insert household name]fils ou fille? » Depuis le mouvement indépendantiste ivoirien de 1960 (et peut-être au-delà), ces noms font partie de l’histoire ivoirienne : Yacé di Jacqueville ; Ekra à Bonoua ; Ouégnin à Moossou, etc.

Presque toutes les régions de Côte d’Ivoire ont leur « grande famille », ce qui était au cœur de la stratégie du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, pour asseoir son pouvoir : en tisser autour d’elle un patchwork oligarchique créer une grande bourgeoisie ivoirienne.

Cette dynastie existe depuis plus de six décennies, se constituant progressivement une fortune considérable. « Ces noms sont familiers à tout le monde car ils figurent dans les manuels scolaires ivoiriens depuis des années », a déclaré Sylvain N’Guessan, analyste politique.

Enfants, leurs héritiers sont en contact avec les barons d’Houphouët-Boigny, voire avec

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Charlotte Baudin

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