Tensions en France : la police tue un adolescent, entraînant émeutes et rejet de Macron et Mbappé

Dans un épisode qui a suscité la liesse, la police française a tué mardi matin un adolescent de 17 ans dans la ville de Nanterre. En réaction, un vague de démonstration ont éclaté dans diverses régions du pays, aboutissant à des émeutes, des émeutes et des dizaines d’arrestations. Président Emmanuel Macron et même des footballeurs Kylian Mbappé Ils nient le crime. Malgré les appels au calme du gouvernement, les Français continuent de manifester dans les rues.

jeune mort Naëlaprès avoir refusé de s’arrêter à contrôle policier, a choqué le pays et déploré ou condamné par les autorités, les politiciens et les célébrités. La personne responsable de lui avoir tiré dessus à bout portant, un homme de 38 ans, est entrée détention provisoire à des fins d’enquête meurtre volontaire par des agents publics, a indiqué le bureau du procureur.

Le responsable de 38 ans est en détention préventive pour homicide volontaire. PHOTO : AFP

Riot ne va pas retrouver la paix sociale de sitôt, car la mère de Naël appelle un Mars pour ce jeudi à 14h00prenant comme point de rendez-vous l’endroit le plus proche où l’adolescent a été tué. « C’est une émeute pour mon fils »a déclaré la femme via TikTok.

Les forces de sécurité en France sont souvent accusées de recourir à une force excessive, comme le désordre Finale de la Ligue des champions 2022où ils ont réprimé les supporters anglais devant le stade de Saint-Denis, ou lors des manifestations de cette année contre l’impopulaire réforme des retraites retarder l’âge de la retraite.

Les forces de sécurité en France sont fréquemment accusées de faire un usage excessif de la force. PHOTO : AFP

En mai, plusieurs pays ont exprimé leur inquiétude aux Nations unies face aux violences policières en France, ainsi qu’aux discriminations raciales, lors de l’examen périodique que les pays de la région effectuent tous les quatre ans. IL.

Le meurtre de Naël

Naël, un français algérien Âgé de 17 ans, a été intercepté par un contrôle de police alors qu’il traversait en voiture le quartier de la gare et de la place Nelson Mandela de la ville de Nanterre. Deux autres personnes circulaient également dans sa voiture, une Mercedes jaune, l’une a été interpellée puis relâchée et l’autre a pris la fuite.

Dans un premier temps, des sources policières ont déclaré qu’un agent avait ouvert le feu lorsque le conducteur du véhicule tente de s’écraser deux membres de la gendarmerie motorisée de Nanterre. Cependant, une vidéo a été publiée sur le réseau social, qui est une agence de presse AFP vérifié, montre que un officier a tenu le conducteur sous la menace d’une arme et lui a tiré dessus à bout portant alors qu’il s’éloignait.

De plus, l’enregistrement de quelqu’un a émis un avertissement : « Tu vas être touché à la tête par une balle ! », même si on ne sait toujours pas qui l’a dit. La fuite du jeune a culminé à quelques mètres de là, lorsque la voiture a finalement heurté un poteau. La victime est décédée peu de temps après avoir été abattue poitrine.

Naël est un algérien français de 17 ans. PHOTO : AFP

Le décès de l’adolescent de 17 ans a été annoncé à 9h15 heure locale, « après au moins une blessure par balle » et bien que intervention médicale d’urgencea indiqué le parquet de Nanterre. Le parquet a ordonné une autopsie et des tests complémentaires, dont un rapport toxicologique.

Comment la vague d’émeutes a éclaté

Le drame s’est produit mardi matin. Le même jour, des émeutes éclatent à Nanterre, commune située à 11 kilomètres à l’ouest de Paris. Ce jour-là, le solde 31 ont été arrêtés, 24 policiers ont été blessés et plus de 40 voitures ont été incendiéesselon le bilan officiel.

Mardi soir, il y avait 31 prisonniers, 24 policiers blessés et plus de 40 voitures incendiées. PHOTO : AFP

Même si le déploiement a été annoncé 2 000 policiers anti-émeute, mercredi soir, la mobilisation s’est répétée, ce qui a conduit à l’incendie d’une dizaine de véhicules municipaux et de mobilier dans la ville, où plusieurs barricades ont également été érigées. Pratique policière 77 arrestations cette deuxième nuit à Paris et ses environs.

Mercredi soir, la police a arrêté 77 manifestants. PHOTO : AFP

En outre, les émeutes se sont propagées à d’autres régions de France telles que Lyonà l’est, dans Toulouseau sud-ouest, et dans Lillenord.

Macron et Mbappé rejettent les méfaits de la police

« Rien, rien ne justifie la mort d’un jeune homme », a communiqué le président Emmanuel Macron depuis Marseille, et a demandé au juge d’examiner ces faits « impardonnables ». Il a également tweeté : «Nos gendarmes et policières s’engagent à nous protéger et servir la République. Je vous en remercie chaque jour. Ils le font dans un cadre éthique qui doit être respecté.

porte-parole du gouvernement, Olivier Véraavant de lancer « un appel au calme dans cette situation très particulière et d’émotions très fortes », il a déclaré : « Nous comprenons le souhait d’une réponse et nous voulons qu’elle soit donnée en toute transparence ».

Macron a demandé au juge d’examiner ces faits « impardonnables ». PHOTO : AFP

Premier ministre français, Élisabeth souscriteIl a dit espérer que son « exigence absolue de vérité permettrait à l’apaisement de triompher de l’indignation » et a ajouté : « Les images montrent que le cadre d’intervention légale » de la police n’était pas respecté.

Ancien sénateur de gauche et ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon il a soutenu : « La peine de mort n’existe plus en France. Aucun policier n’a le droit de tuer, sauf en cas de légitime défense. »

Le célèbre footballeur Kylian Mbappé a tweeté : « Ma France est malade ». PHOTO : AFP

Pendant ce temps, le célèbre footballeur Kylian Mbappé a tweeté : «mon français est malade. Situation inacceptable. Toutes mes pensées vont à la famille et aux proches de Naël, ce petit ange parti trop tôt. Mbappé a déjà témoigné en 2020 concernant le passage à tabac du producteur de musique noire, Michel Zecler, par des policiers à Paris.

Cette déclaration a été critiquée par un grand syndicats de police, l’Alliance et par des dirigeants d’extrême droite. Les syndicats jugent « inconcevable que le président de la République, à l’instar de certains responsables politiques, artistes ou autres, se moque de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice, condamnant nos compatriotes avant de se déclarer ».

« Les flics tuent », affiche dans les manifestations qui se poursuivront ce jeudi. PHOTO : AFP

En l’occurrence, l’ex-candidat d’ultra-droite à la présidentielle, Marine Le PénaLe Regroupement national a condamné la réaction « irresponsable » du président Emmanuel Macron.

Intimement, la mère du jeune assassiné a déclaré : « J’ai perdu un fils de 17 ans, j’étais seule avec lui et ils ont pris mon bébé. C’est encore un enfant il a besoin de sa mère“. Sa grand-mère a déclaré : « Je suis contre le gouvernement. Ils ont tué mon petit-fils, maintenant je ne me soucie plus de personne. Ils m’ont pris mon petit-fils, Je ne leur pardonnerai jamais de ma vie, jamais, jamais, jamais”.

ML/ED

Jacques Fontaine

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