(Reuters) – La société française de premier ordre Schneider Electric vendra ses opérations en Russie et en Biélorussie à la direction locale, a annoncé mercredi le fabricant d’équipements électriques en signant une lettre d’intention avec un acheteur désigné.
« C’est une grande partie de ce que nous avons là-bas », a déclaré le directeur financier de la société aux journalistes par téléphone, ajoutant que seuls certains des actifs non consolidés ne feraient pas partie de l’accord.
En conséquence, la société a déclaré qu’elle annulerait une valeur comptable nette pouvant atteindre 300 millions d’euros (319 millions de dollars) et procéderait à une inversion hors trésorerie de la conversion de devises estimée à 120 millions d’euros.
Le groupe emploie 3 500 personnes en Russie et en Biélorussie, tandis que les revenus générés par les activités de Schneider Electric Russie représentent 2 % des ventes, a-t-il précisé.
Par ailleurs, l’agence de presse russe Interfax a rapporté mardi soir que le constructeur automobile français Renault transférerait sa participation de 68% dans le plus grand constructeur automobile national russe Avtovaz à un institut scientifique russe.
Lorsqu’on lui a demandé si Schneider pouvait envisager un retour en Russie à l’avenir, la directrice financière Hilary Maxson a déclaré qu’elle « n’exclurait certainement pas cela », mais a ajouté qu’à ce stade, la priorité était de faire une sortie ordonnée.
(Reportage de Piotr Lipinski à Gdansk; édité par Tassilo Hummel et Stephen Coates)
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