Réforme du système de santé universitaire : tous les étudiants bénéficieront désormais des services de santé

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur vient d’annoncer que le Service de Santé Universitaire (SSU, Service de santé universités) a été remplacé par Student Health Services (SSE, Service de santé étudiant). Tous les étudiants de l’enseignement supérieur, et pas seulement les universitaires, auront désormais accès à des offres médicales de prévention et de soins. SSE a reçu un budget supplémentaire de 8,2 millions d’euros pour construire de nouveaux outils qui soutiennent la santé et le bien-être des étudiants, un « compromis majeur » du gouvernement français.

Comme l’a rappelé le ministère, SSU permet désormais étudiant bénéficier de suivi en matière de santé et de prévention. Pour mener à bien cette mission, le SSU de la plupart des universités françaises s’appuie sur «une excellente connaissance des besoins des élèves, et prouver leur valeur dans la gestion de crise sanitaire, lorsqu’ils sont utilisés spécifiquement« 

Des changements nécessaires après la crise sanitaire

La crise sanitaire liée à la pandémie a conduit à un élargissement de la capacité d’action du SSU, qui s’est vu confier des missions supplémentaires, et notamment : le dépistage, la vaccination, l’accompagnement et le suivi dans le domaine de la santé mentale et de la lutte contre l’isolement. Cependant, selon le ministère, la crise met aussi en lumière «la nécessité de mieux coordonner les actions SSU avec les acteurs de santé de la région« 
Depuis le début de l’année, une consultation est menée pour améliorer les services et mieux les gérer. Associations étudiantes, services de santé, congrès institutionnels, associations de cités universitaires, CNOUS et Maladies de la caisse nationale d’assurance (Caisse nationale d’assurance maladie) a participé à la discussion.

Service universel pour tous les étudiants

Après discussion, la décision de monnaie SSU a semblé le changer en de véritables soins de santé pour tous les étudiants, tant dans les collèges que dans les écoles et les institutions.

Outre l’élargissement du public autorisé à accéder aux services disponibles, des progrès supplémentaires sont à noter :

  • réponses aux besoins des étudiantspar une approche territoriale en s’appuyant sur une évaluation des besoins de santé sur le terrain ;
  • une meilleure représentation étudiante dans la gouvernance des nouveaux services de santé (élaboration d’une stratégie de santé, et définition de plans d’action en fonction des besoins régionaux) ;
  • légitimité de l’action dans tous les domaines de la santé des élèvesqu’elle soit mentale, sexuelle ou liée à la dépendance et au soutien nutritionnel.

Pour mener à bien cette mission, SSE recevra budget 8,2 millions d’euros début 2023 (personnel de santé et structures fonctionnelles).

Vers une approche systémique de la santé des étudiants

France Universités, principale organisation des établissements d’enseignement supérieur français regroupant l’ensemble des universités de la région, rend hommage à la réforme de la santé. Selon l’organisation, cette transformation réaffirme que «la santé est au cœur de la mission de la vie étudiante à l’université, responsable de l’encadrement et de l’expérimentation de la mission renforcée« 

Au-delà de ce renforcement de la mission, France Universités se félicite que, dans l’ensemble, les réformes mettent désormais «dans le pôle prioritaire santé mentale, santé sexuelle, activité physique personnalisée, nutrition et traitement des conduites addictives, soit une approche systémique de la santé des élèves« 

Rochelle Samuel

"Un fauteur de troubles incurable. Praticien de la télévision. Évangéliste de Twitter subtilement charmant. Entrepreneur de toujours."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *