Macron taquine la « voix » algérienne après les avoir perdues ! – Lever du soleil en ligne

Il affronte son rival du candidat de droite avec une nouvelle rhétorique

La question de la communauté étrangère résidant sur le sol français, avec en tête l’Algérie, la plus nombreuse, a de nouveau suscité la polémique dans les discours des candidats à l’Elysée, à moins de trois mois de la date de l’élection présidentielle.

Le président français sortant Emmanuel Macron, considéré comme le candidat le plus en vue pour remporter l’élection, selon un récent sondage d’opinion, a joué la carte de la défense des communautés algérienne et maghrébine, dans une scène remplie de candidats qui sentaient le racisme à leur encontre. communauté, dirigée par ceux affiliés à l’extrême droite, Marin. Le Pen, et le candidat juif, Eric Zemmour.
Répondant à l’escalade de la rhétorique hostile envers les communautés algérienne et maghrébine parmi les candidats, Macron a déclaré que « ceux qui viennent de l’autre côté de la Méditerranée » (il fait ici référence à la rive sud), représentent une opportunité pour agrandir la France. « 

Macron a provoqué la colère du peuple algérien avec des propos irresponsables, et son nom est devenu l’un des châtiments recherchés à l’élection présidentielle française.Macron a la plus grande communauté étrangère en France et 18 consulats, prendre le contrôle des choses pour s’ingérer n’est pas seulement dans Algérie. politique, mais aussi au niveau de la politique française.

Quant au président français, selon ce qu’il a déclaré dans un discours vidéo au « Forum mondial méditerranéen » à Marseille, dans le sud de la France, ce qu’il a décrit comme la « richesse plurielle » de la diaspora française du sud de l’Europe enrichit l’identité française, en revanche à ce que prétendent des candidats extrémistes et, de manière controversée, Eric Zemmour, qui s’est engagé à empêcher que des enfants arabes et musulmans ne reçoivent des noms non français s’il arrive à l’Elysée.

Il a également critiqué ceux qui semaient le doute sur la valeur des étrangers et leur capacité à s’intégrer dans la société française, ainsi que ceux qui exigeaient qu’ils renoncent à leur identité : « Au fil des années, nous avons souvent dans nos discours émis des doutes comme si ces venus de l’étranger ont dû gommer certaines de ces identités pour devenir français. Vraiment », un discours insolite du président français, accusé de vouloir séparer les communautés, notamment algériennes, des pays d’origine, en dissolvant le Conseil français du culte musulman et en le remplaçant par un « diwan » islamique en La France, où la représentation administrative est une élection alternative.

Le président français a reconnu qu’il y a des failles dans le traitement des Français qui ne sont pas d’origine française, lorsqu’il a déclaré que « certains discours en France sèment davantage le doute et encouragent certains Français à cause de leurs origines et parfois à cause de leurs noms, car il (…) oublient leur riche famille et leur culture, et parfois leurs attaches latérales. une autre. Je pense autrement. »

Cependant, le discours de Macron n’est pas passé inaperçu auprès de ses rivaux, et une réponse immédiate est venue de la candidate et dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen, qui a évoqué la nécessité de dissoudre la communauté musulmane dans la société française.

« Favorisant l’assimilation (l’intégration), je veux donner un contenu à la citoyenneté française en mettant en œuvre des priorités nationales, en restaurant des écoles où il faut rendre la fierté d’être français, et en luttant contre le sectarisme et l’islamisme », a écrit Le Pen dans un tweet. .

Il s’en prend aussi à l’immigration et aux immigrés : « Une immigration anarchique peut aussi déstabiliser la société en termes d’équilibre des comptes sociaux ou d’accès aux services publics. En ce moment, la situation est hors de contrôle, le gouvernement ne contrôle plus rien », au sens de supposer que les immigrés dépendent de l’État français, et qu’ils le construisent quand le besoin est urgent.

Un autre candidat de droite, Eric Zemmour, est d’accord avec Le Pen, que les musulmans français sont devenus un cauchemar pour lui : « Ne comptez pas sur Valérie Pécresse qui passe des accords avec des islamistes de droite et qui veut être Premier ministre Emmanuel Macron ».

Fernand Lefèvre

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