Macron annonce une initiative franco-saoudienne pour résoudre la crise avec le Liban

Le président français a déclaré, avant de quitter la ville saoudienne au terme d’une brève tournée dans le Golfe, que « l’Arabie saoudite et la France souhaiteraient s’engager pleinement » pour « renouer les relations » entre Riyad et Beyrouth après la récente querelle diplomatique. .

Il a également écrit dans un tweet sur Twitter : « Avec le Royaume d’Arabie saoudite, nous prenons un engagement envers le Liban : travailler ensemble, soutenir les réformes, permettre au pays de sortir de la crise et défendre sa souveraineté ».

Les remarques de Macron sont intervenues un jour après que le ministre libanais de l’Information, George Kordahi, a annoncé sa démission, après que ses commentaires sur le Yémen ont déclenché une querelle avec les États du Golfe, qui ont laissé le gouvernement dans un état de paralysie pendant des semaines, exprimant l’espoir que cela se produirait. contribué à la sortie du Liban de la crise.

De son côté, le Premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré samedi que les contacts qu’il avait noués avec le président français et le prince héritier saoudien constituaient une « étape importante » vers le retour des relations libano-saoudiennes.

Mikati a écrit dans un tweet que l’appel, annoncé par Macron lors d’une visite à Djeddah, « est une étape importante vers la relance des relations fraternelles historiques avec le Royaume d’Arabie saoudite ». Il a réitéré l’attachement de son gouvernement à son engagement en faveur des « réformes » et a remercié les responsables « pour leur volonté de maintenir l’amitié avec le Liban ».

Les propos de Qardahi ont suscité une vive réaction de l’Arabie saoudite, du Koweït, de Bahreïn et des Émirats arabes unis, qui ont retiré leurs ambassadeurs de Beyrouth.

Cette décision est un coup dur pour le Liban, dont le gouvernement a été formé en septembre après 13 mois d’attente, et devrait mener des réformes majeures pour sauver le pays d’une crise économique dévastatrice.

Les États du Golfe ont également reproché au gouvernement libanais de « permettre la croissance » de l’influence pro-iranienne du Hezbollah.

Fernand Lefèvre

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