L’UE gèle ses relations avec la banque centrale biélorusse et introduit davantage d’oligarques

Les drapeaux de l’Union européenne sont visibles devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique, le 14 novembre 2018. REUTERS/François Lenoir/File Photo

Inscrivez-vous maintenant pour un accès GRATUIT et illimité à Reuters.com

PARIS/BRUXELLES, 9 mars (Reuters) – L’Union européenne a approuvé de nouvelles sanctions contre la Russie et son allié biélorusse qui ont mis 14 autres oligarques sur liste noire et gelé les liens avec la banque centrale de Biélorussie et trois principaux prêteurs, a déclaré mercredi la Commission de l’Union européenne.

Ces mesures s’ajoutent à un autre barrage de sanctions imposées à la Russie et à la Biélorussie suite à l’invasion de l’Ukraine et visent à accroître encore la pression sur les économies des deux pays.

Les sanctions, qui prendront effet dès leur publication au journal officiel de l’UE, gèlent les avoirs de 14 autres oligarques liés à l’État russe.

Inscrivez-vous maintenant pour un accès GRATUIT et illimité à Reuters.com

Leurs noms n’ont pas été divulgués, mais la Commission européenne a indiqué qu’ils concernent des entrepreneurs actifs dans les industries métallurgique, agricole, pharmaceutique, des télécommunications et du numérique, ainsi que des membres de leur famille.

Un diplomate a déclaré que le propriétaire de Chelsea, Roman Abramovich, ne figurait pas sur la liste. L’Union européenne a déjà sanctionné 26 oligarques et hommes d’affaires liés à l’État russe pour l’invasion de l’Ukraine.

Au total, 160 personnes seront ajoutées à la liste noire de l’UE, dont 146 membres du Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement russe.

Dans l’ensemble, les mesures restrictives de l’UE s’appliquent désormais à un total de 862 personnes et 53 entités liées à l’invasion de l’Ukraine.

Les exportations de technologie maritime de l’UE vers la Russie seront également interdites et la liste de la navigation maritime russe sera ajoutée à la liste des entreprises publiques soumises à des restrictions de financement.

Le nouveau paquet précise que les actifs cryptographiques sont protégés par les sanctions existantes contre la Russie et la Biélorussie, dans le but de limiter leur utilisation pour contourner les restrictions.

Alors que les bombardements russes sur les villes ukrainiennes sont sans fin, les gouvernements occidentaux augmentent la pression sur Moscou.

Mardi, le président américain Joe Biden a imposé une interdiction pure et simple des importations de pétrole et d’autres énergies russes et la Grande-Bretagne a annoncé qu’elle arrêterait les importations de pétrole et de produits pétroliers russes d’ici la fin de 2022.

Cependant, les alliés européens de Washington comptent davantage sur le pétrole et le gaz russes et se sont abstenus d’imposer des sanctions. Lire la suite

BÉLARUS

La nouvelle série de sanctions est particulièrement dure pour la Biélorussie, que l’UE accuse de soutenir l’invasion russe.

Ils interdisent les transactions avec la Banque centrale du Bélarus « liées à la gestion des réserves ou des actifs » et la fourniture de financement public pour le commerce et l’investissement au Bélarus. Cela gèle effectivement les réserves détenues dans les banques de l’UE dans un mouvement symbolique en grande partie parce qu’il est considéré comme insignifiant.

L’inscription et la fourniture de services financiers aux entités publiques biélorusses sur les sites commerciaux de l’UE sont interdites à partir du 12 avril.

Trois banques biélorusses sont également exclues du système bancaire SWIFT. Il s’agit de la Belagroprombank, de la Dabrabyt Bank et de la Banque de développement de la République de Biélorussie, a indiqué la Commission dans un communiqué. Des mesures similaires ont déjà été imposées à sept prêteurs russes.

Les citoyens et résidents biélorusses ne pourront plus transférer vers les banques de l’UE des dépôts supérieurs à 100 euros (110 dollars) et ne pourront plus acheter de titres libellés en euros.

Moscou a qualifié ses actions en Ukraine d' »opération militaire spéciale » pour désarmer ses voisins et expulser des dirigeants qu’elle qualifie de « néo-nazis ». Kiev et ses alliés occidentaux considèrent cela comme un prétexte sans fondement pour une guerre injustifiée contre la nation démocratique de 44 millions d’habitants. Lire la suite

Les nouvelles sanctions ont été rédigées par la commission mardi et officiellement approuvées lors d’une réunion des ambassadeurs auprès de l’UE mercredi.

(1 $ = 0,9110 euros)

Inscrivez-vous maintenant pour un accès GRATUIT et illimité à Reuters.com

Reportage de Richard Lough et Francesco Guarascio; Edité par Mark Heinrich et Angus MacSWan

Notre norme : Principes de confiance de Thomson Reuters.

Fernand Lefevre

"Typical problem solver. Prone to bouts of apathy. Award-winning music lover. Alcohol nerd. Zombie aficionado."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *