Les rêves de Paris 2024

Avec la mention des Jeux olympiques qui émaillent la conversation, il est clair que les Jeux de Paris sont un objectif pour Lee.

Après avoir fait ses débuts olympiques aux Tokyo 2020En 2021, le retour de l’escalade sportive au programme olympique français offre à nouveau la possibilité aux grimpeurs de s’affronter sur la plus grande scène de la discipline.

Et c’est une perspective que le Coréen apprécie.

« En tant qu’athlète, nous avons tous nos propres objectifs à atteindre, peu importe leur taille, avant de nous retirer des sports de compétition. En ce sens, pour moi, les Jeux olympiques représentent le résultat final ; cela signifie tout pour moi », a expliqué Lee en décrivant l’étendue de son ambition.

« Que je puisse ou non monter sur le podium Paris 2024, je serais très heureux d’être sur cette scène. Être là serait très significatif. »

Déterminé à obtenir un quota pour Paris, si Lee participe aux Jeux, il n’aura pas à chercher bien loin pour obtenir des conseils sur la manière d’aborder la compétition. Son père, Lee Chang Hyun a dirigé l’équipe coréenne d’escalade sportive en tant qu’entraîneur à Tokyo.

À bien des égards, le père de Lee était souvent un phare pour le grimpeur. C’est grâce à lui qu’il s’est lancé dans ce sport pour la première fois.

Après avoir fondé un centre d’escalade alors que Lee n’avait que cinq ans, le garçon n’a pas tardé à avoir de la craie dans les mains. Mais ce sport, admet-il, a commencé plus comme un passe-temps que comme une activité.

« A cette époque, je préférais jouer au football », a avoué Lee.

Mais après un voyage d’escalade aux États-Unis, la vision du monde de Lee s’est élargie et il a réalisé que le mur était l’endroit où il se sentait vraiment chez lui.

« Depuis, j’ai décidé de me concentrer sur l’escalade sportive. »

Et il n’a pas regardé en arrière.