Lancement de missile RPDC : « Il est temps que le Conseil de sécurité reparle avec (…)

RPDC

DÉCLARATION CONJOINTE AU NOM DE L’ALBANIE, DE L’ÉQUATEUR, DE LA FRANCE, DU JAPON, DE MALTE, DE LA RÉPUBLIQUE DE CORÉE, DE LA SUISSE, DES ÉMIRATS ARABES UNIS, DU ROYAUME-UNI ET DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

New York, le 20 mars 2023

L’Albanie, l’Équateur, la France, le Japon, Malte, la République de Corée, la Suisse, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni et les États-Unis condamnent dans les termes les plus forts le lancement du missile balistique intercontinental de la RPDC le 15 mars. Il s’agit du deuxième lancement d’ICBM de la RPDC en 2024, et nous avons assisté à un autre lancement de missile balistique le 18 mars. Nous avons assisté à un nombre sans précédent de lancements de missiles balistiques de la RPDC.

Nous ne pouvons pas accepter ce lancement comme si de rien n’était. Cette crise croissante menace non seulement la région, mais aussi la paix et la stabilité mondiales. Chacun de ces lancements viole diverses résolutions du Conseil de sécurité. Ces lancements illégaux compromettent la sécurité des voyages maritimes et aériens et constituent une menace réelle pour le régime mondial de non-prolifération.

Il est temps que le Conseil de sécurité parle à nouveau d’une seule voix et envoie un message fort à la RPDC pour qu’elle s’abstienne de procéder à de nouveaux lancements utilisant la technologie des missiles balistiques et à partir du septième essai nucléaire, et qu’elle arrête les activités nucléaires en cours. Au lieu de cela, nous demandons à la RPDC d’accepter l’une de nos nombreuses offres de dialogue. Et nous exhortons tous les États Membres à se joindre à nous pour envoyer ce message.

Nous exigeons également que la RPDC respecte ses obligations au titre de diverses résolutions du Conseil de sécurité et abandonne ses programmes illégaux d’armes de destruction massive et de missiles balistiques de manière complète, vérifiable et irréversible. Nous appelons tous les États Membres à mettre pleinement et rapidement en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité, et les membres du Conseil à honorer leurs engagements.

La RPDC a procédé à cette vague sans précédent de lancements en toute impunité et sans intervention du Conseil. Nous restons attachés à la diplomatie et, à cette fin, le Conseil de sécurité doit surmonter son silence prolongé et faire face aux abus déstabilisateurs de la RPDC. La RPDC met à l’épreuve la détermination et les objectifs du Conseil, et elle doit agir.

Lancelot Bonnay

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