Les procureurs antiterroristes français ont ouvert trois nouvelles enquêtes sur des « crimes de guerre » présumés commis contre des ressortissants français en Ukraine.
Le parquet antiterroriste ne peut que se pencher sur les mesures prises contre les ressortissants français, a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant que les crimes de guerre contre l’Ukraine relèvent de la justice ukrainienne ou des tribunaux internationaux.
Les procureurs se sont concentrés sur les crimes présumés à Marioupol du 25 février au 16 mars, à Gostomel du 1er au 12 mars et à Tchernihiv à partir du 24 février.
La nature du crime n’a pas été révélée, bien que des références soient faites à des « atteintes délibérées à l’intégrité mentale » et à la « privation délibérée d’éléments essentiels à la survie ». Les attaques auraient été dirigées contre « des civils qui n’ont pas pris part aux hostilités » et « des biens civils ».
L’autorité chargée de l’enquête est l’Etat-major de lutte contre les grands crimes internationaux et les crimes de haine, service interministériel rattaché à la Gendarmerie nationale.
Ces trois enquêtes s’ajoutent à celles ouvertes le 16 mars par le parquet après le meurtre d’un journaliste franco-irlandais sur le territoire ukrainien.
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