La Belgique fait face à de violentes manifestations, des affrontements après des tirs de la police – EURACTIV.com

De violentes manifestations et des affrontements entre manifestants et policiers ont éclaté dans la banlieue de Liège ce week-end après qu’un conducteur de 31 ans a été abattu par la police vendredi.

La première manifestation a eu lieu vendredi soir après que l’homme de 31 ans a été abattu par la police alors qu’il circulait en quad dans l’après-midi à Oupeye, près de la ville de Liège.

L’incident a déclenché des protestations, en particulier à la lumière d’une fusillade policière similaire qui a tué un adolescent en France juste avant les vacances d’été et a conduit à des manifestations dans toute la France. qui s’est ensuite propagée en Belgique.

A Ourpeye vendredi, l’homme de 31 ans a été interpellé par deux policiers lors d’un contrôle routier pour conduite imprudente présumée. Les médias belges ont rapporté que le conducteur avait refusé d’obtempérer et avait frappé un policier.

Les manifestations se sont propagées à la ville voisine de Herstal, endommageant des maisons, des magasins, des voitures, des écoles, des arrêts de bus et d’autres mobiliers urbains. Un incendie s’est déclaré et les pompiers ont dû intervenir. Des cocktails Molotov ont également été utilisés contre la police vendredi, la police ayant intercepté une voiture pleine de ces cocktails la nuit suivante. Aucun blessé n’a été signalé jusqu’à présent.

Une enquête qui débutera officiellement lundi a été ouverte sur la mort du conducteur.

« Rien à ce stade […] nous permet de nous interroger [the fact that it could be the result of] légitime défense », a déclaré Anthony Turra, secrétaire permanent de la police du SCC, qui représente les policiers Gratuit.

Les deux policiers sont actuellement à l’hôpital. Alors que l’un s’est cassé un os après avoir été écrasé, l’autre a été hospitalisé en raison d’un choc.

Cependant, selon Serge Fillot, le maire socialiste d’Oupeye, l’émeute était basée sur « des informations non fondées diffusées sur les réseaux sociaux (notamment que la victime a été illégalement abattue dans le dos) ». Il a ajouté qu’un « sentiment de vengeance anti-policière » s’ajoutait à la réaction émotionnelle.

« Certains voient [the driver’s death] comme une injustice, d’autres font des parallèles avec ce qui s’est passé en France avec la mort de Nahel », a dit aussi le maire.

La désinformation sur l’incident se répand également en ligne.

Par exemple, une photo d’un véhicule blanc dit « voiture de police qui tire » appartient à quelqu’un d’autre, selon Damien Leboutte, procureur au parquet de Liège. Il en va de même pour une photo d’un flic qui dit « Maxime, 25 ans », le nom et l’âge du flic qui a ouvert le feu. « […] Encore une fois, ce n’est pas la bonne personne », a déclaré Lebotte.

La Libre rapporte que le parquet en a été informé et enquête sur qui est à l’origine de la diffusion de la fausse information.

Les autorités des deux villes sont restées en alerte maximale pour la nuit suivante et ont pris des précautions. A Oupeye, par exemple, les rassemblements de plus de quatre personnes sont interdits.

(Anne-Sophie Gayet | EURACTIV.com)

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Charlotte Baudin

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