Des manifestants français sont descendus dans la rue pour s’opposer au régime de retraite de Macron

syndicat de travail espèrent qu’ils pourront encore forcer Macron à se retirer pendant que le parlement débat du projet de loi, l’Assemblée nationale et le Sénat se dirigeant vers un vote final dès ce mois-ci.

« C’est la dernière étape », a déclaré Marylise Léon, coprésidente du syndicat CFDT. « Le jeu est terminé maintenant », a-t-il déclaré samedi à la chaîne franceinfo.

Cette semaine, Macron a refusé à deux reprises les appels urgents des syndicats pour le rencontrer dans des tentatives ultimes pour le faire changer d’avis.

« Quand il y a des millions de personnes dans la rue, quand il y a une grève et qu’on n’obtient de l’autre côté que du silence, les gens se demandent : qu’est-ce qu’on doit faire d’autre pour se faire entendre ? », a déclaré Philippe Martinez, patron de la groupe bruyant. -Syndicat CGT de gauche.

« Les dirigeants de ce pays doivent cesser de nier ce mouvement social », a déclaré samedi le chef de la CFDT, Laurent Berger.

Les dirigeants syndicaux ont critiqué Macron pour avoir refusé une offre de rencontre


La police a déclaré qu’elle attendait entre 800 000 et un million de personnes lors des 230 manifestations prévues à travers la France, dont jusqu’à 100 000 sont susceptibles de défiler à Paris.

C’était le deuxième jour de manifestations organisées ce week-end, les syndicats l’espérant manifestants se présenteraient en plus grand nombre s’ils n’avaient pas à s’absenter du travail.

« L’avenir des enfants »

« Je suis ici pour me battre pour mes camarades et pour notre jeune génération », a déclaré Claude Jeanvoine, 63 ans, un machiniste à la retraite manifestant à Strasbourg, dans l’est de la France.

« La société ne doit pas laisser le gouvernement s’en tirer comme ça, il s’agit de l’avenir de leurs enfants et petits-enfants », a-t-il déclaré à l’AFP.

Le jour de la dernière grande grève et manifestation de mardi, la participation était d’un peu moins de 1,3 million de personnes, selon la police, et d’un peu plus de trois millions selon les syndicats.

Plusieurs secteurs de l’économie française font l’objet d’appels syndicaux indéfiniment frappery compris le transport ferroviaire et aérien, la production d’électricité, les terminaux de gaz naturel et la collecte des déchets.

Samedi à Paris, les premières indications étaient que le transport urbain serait moins affecté par les arrêts, à l’exception de quelques lignes ferroviaires de banlieue.

Les principales manifestations de la capitale ont commencé vers 14H00 (13H00 GMT).

Pendant ce temps, le Sénat français a repris samedi matin le débat sur les réformes dont la principale mesure serait une augmentation de l’âge minimum de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Les sénateurs ont jusqu’à dimanche soir pour conclure leurs discussions, et une commission élaborera ensuite une version finale du projet de loi qui sera soumise aux deux chambres du parlement pour un vote final.

Si le gouvernement Macron ne parvient pas à rassembler une majorité avant un vote, la Première ministre Elisabeth Borne pourrait utiliser un outil constitutionnel rarement utilisé, connu sous le nom de section 49/3, pour faire avancer le projet de loi sans vote.

Un sondage d’opinion publié samedi par la chaîne de télévision BFMTV a révélé que 63 % des Français approuvent les protestations contre les réformes, et 54 % soutiennent également les grèves et les fermetures dans certains secteurs.

Cependant, environ 78% ont déclaré qu’ils pensaient que Macron adopterait éventuellement les réformes.

(AFP)

Charlotte Baudin

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