Déclaration commune sur « Vaincre la discrimination systématique fondée sur le genre à l’égard des femmes et des filles en Afghanistan » par l’Albanie, la Belgique, le Cap-Vert, le Costa Rica, la Croatie, le Danemark, la France, l’Allemagne, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte et l’Espagne.

Nous, les ministres, réaffirmons notre vive préoccupation quant au fait que la persécution fondée sur le sexe est institutionnalisée par les talibans en Afghanistan. Depuis leur retour au pouvoir en août 2021, les femmes et les filles ont été lentement mais sûrement effacées de la vie publique à travers une série de décrets les visant. Basé sur ONU Femmes, près d’une femme sur deux a subi des violences physiques ou sexuelles au sein du foyer au cours de l’année écoulée. L’impact sur la santé mentale des femmes et des filles est dévastateur. Les talibans doivent être tenus responsables.

Nous condamnons fermement les décisions des talibans qui violent les droits humains et les libertés des femmes et des filles afghanes, notamment l’interdiction faite aux femmes afghanes de travailler pour ONU et les ONG. Cette interdiction a gravement affecté la fourniture efficace de l’aide humanitaire vitale et des services de base, mettant ainsi en danger la vie de millions d’Afghans, en particulier celle des ménages dirigés par des femmes. La discrimination à l’égard des femmes est systématique et systémique. Les actions des talibans visant à exclure les femmes de la société afghane sont sans précédent dans le monde et pourraient constituer des abus sexuels et des crimes contre l’humanité. Nous exhortons donc les talibans à lever immédiatement ces restrictions et à maintenir les principes humanitaires.

Nous appelons les talibans à mettre immédiatement un terme aux violations flagrantes des droits de l’homme et des libertés. Nous exhortons les talibans à protéger les droits de tous les Afghans, à accorder aux femmes et aux filles un accès libre et égal à la vie publique et aux libertés et droits fondamentaux, y compris l’éducation et l’emploi, et à restaurer l’espace civique, en permettant aux ONG, aux organisations de la société civile et aux défenseurs des droits humains. , les journalistes et les travailleurs des médias d’opérer librement.

Un processus politique inclusif et représentatif avec la pleine participation de tous les Afghans, y compris des femmes et des filles, ainsi que des personnes appartenant à des groupes et minorités ethniques et religieux, est nécessaire pour garantir une paix, une stabilité et une prospérité durables en Afghanistan.

Nous rappelons l’obligation de l’Afghanistan de mettre en œuvre les dispositions des instruments relatifs aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales auxquels l’Afghanistan est partie et lié, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Nous sommes solidaires de tout le peuple afghan, en particulier des femmes et des filles.

Rochelle Samuel

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