Assassin’s Creed se moque de la Révolution française

Selon les instigateurs de gauche Jean-Luc Mélenchonla pièce « discrédite la République » en dépeignant la reine Marie-Antoinette et « le roi traître Louis XVI » d’une bonne manière, tout en montrant le peuple de Paris comme « une foule de barbares ».

« C’est de la propagande contre le peuple », a déclaré le leader du Parti de Gauche de gauche infos en français radio le vendredi. « Il dépeint les gens comme des sauvages assoiffés de sang. »

La colère de Mélenchon a été alimentée par la représentation du célèbre leader révolutionnaire Maximilien de Robespierre comme un monstre «bien plus dangereux que n’importe quel roi» et instigateur du «règne de la terreur» qui a tué «des centaines de milliers de personnes et des rues de sang».

Les historiens discutent des péchés et des vertus de Robespierre. Certains le voyaient comme un despote paranoïaque qui a orchestré le massacre des « ennemis de la révolution », tandis que d’autres le voyaient comme la voix des pauvres et des opprimés se soulevant contre la monarchie tyrannique et exploiteuse.

Pour Mélenchon, « l’incorruptible Maximilien le Grand » était un défenseur de la République française qui voulait abolir l’esclavage et la peine de mort, tout en promouvant l’égalité des droits pour les femmes.

« Pas une leçon d’histoire »

Peut-être en prévision d’une tempête, Ubisoft a commencé à défendre sa représentation de l’histoire de France bien avant la sortie de jeudi.

Dans une interview accordée au quotidien français Le Monde, le producteur Antoine Vimal de Monteil a reconnu que « Assassin’s Creed » avait pris quelques libertés, mais a insisté sur le fait que le jeu « ne devait pas être considéré comme une leçon d’histoire ».

Il y a beaucoup de cette liberté. Par exemple, les jeux – qui se déroulent en 1789 – présentent le drapeau français « Tricolore » (introduit jusqu’en 1794) et le chant de l’hymne national français, « La Marseilleise » (écrit en 1792).

« Ce jeu n’utilise la Révolution que comme toile de fond, sans parler spécifiquement de révolution », argumente Vimal de Monteil.


Éloise Leandres

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