Alerte épidémiologique de Monkeypox dans les pays non endémiques – 20 mai 2022 – Monde

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À la lumière de l’apparition de cas de monkeypox dans des pays à l’intérieur et à l’extérieur du territoire américain, l’Organisation panaméricaine de la santé/Organisation mondiale de la santé (OPS/OMS) partage avec ses États membres une série de considérations concernant l’identification des cas, l’isolement, l’identification et suivi, contact, prise en charge clinique et prévention et contrôle des infections nosocomiales. Des conseils sur les médicaments et les vaccins disponibles sont également fournis.

Résumé de la situation

Le 15 mai 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été informée de 4 cas confirmés de monkeypox au Royaume-Uni. Deux jours plus tard, deux autres pays ont signalé des cas : le Portugal et la Suède. Tous les cas n’avaient pas d’antécédents de voyage signalés dans des zones d’endémie du monkeypox et il n’y avait pas de relation épidémiologique entre les cas signalés dans différents pays. Au 20 mai 2022, 11 pays avaient signalé des cas : l’Australie, la Belgique, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis. (1, 2, 3)

Dans la région des Amériques, 3 cas de monkeypox ont été signalés, au Canada (2 cas) et aux États-Unis (1 cas) (4, 5, 6).

Ces cas n’avaient aucun antécédent de voyage récent dans des zones endémiques d’Afrique occidentale ou centrale, et la plupart des cas initiaux avaient été détectés dans des cliniques de santé sexuelle. La couverture géographique des cas en Europe suggère que la transmission peut être en cours depuis un certain temps, de sorte que la survenue de cas supplémentaires dans d’autres pays ne peut être exclue.

Transmission

Le monkeypox est traditionnellement transmis principalement par contact direct ou indirect avec le sang, les liquides organiques ou les lésions cutanées ou muqueuses d’animaux infectés. La transmission secondaire ou de personne à personne peut se produire par contact étroit avec des sécrétions respiratoires infectées ou des lésions cutanées d’une personne infectée, ou avec des objets qui ont récemment été contaminés par des fluides du patient ou du matériel provenant de lésions. La transmission se fait principalement par les gouttelettes respiratoires. L’infection est également transmise par inoculation ou transplacentaire (variole du singe congénitale). Il n’existe actuellement aucune preuve que le virus de la variole du singe soit transmis sexuellement. La période d’incubation est généralement de 6 à 16 jours, mais il a été rapporté qu’elle varie de 5 à 21 jours.

L’OMS et les autorités sanitaires des États Membres qui ont signalé des cas mènent une recherche intensive des cas, des enquêtes en laboratoire, une prise en charge clinique, l’isolement des cas et une recherche rétrospective et prospective des contacts.

Rochelle Samuel

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