Il y a un total de 24 commits dans le package. Le montant total, s’il était promulgué, nuirait aux finances de l’État et conduirait à la guerre avec les provinces, dont la compétence exclusive serait envahie.
Lorsque la France s’est effondrée face au blitzkrieg allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement britannique a proposé une citoyenneté conjointe entre les deux pays si la France restait dans la guerre. L’offre a été refusée parce que ce n’était pas mieux que de « fusionner avec le cadavre ».
L’entente de la semaine dernière entre le Parti libéral et le NPD fédéral, qui est imminente, promet au moins une fusion des deux organismes. La fin du traité libéral lie le gouvernement de Justin Trudeau à des promesses qu’il ne peut pas tenir ou qu’il est susceptible de tenir.
Jagmeet Singh, quant à lui, a supprimé les raisons de voter pour le NPD lors des prochaines élections. Dans presque tous les domaines importants de la politique publique, son parti fusionne désormais avec un gouvernement sur lequel il n’a aucun contrôle. L’histoire n’est pas tendre avec les partenaires juniors dans un arrangement aussi unilatéral.
Alors, qu’y a-t-il dans cet accord ? Premièrement, en échange d’une série de nouveaux programmes, le NPD s’est engagé à conserver le Parti libéral jusqu’en 2024.
Note à Singh : En 2017, John Horgan a signé un accord similaire avec les Verts de la Colombie-Britannique pour conserver son gouvernement minoritaire, puis a fait marche arrière lorsque le moment lui a plu. Les Verts ont été presque anéantis lors des prochaines élections.
Et cette nouvelle initiative ?
Premièrement, le programme de soins dentaires. Les détails ne sont pas clairs, mais le directeur parlementaire du budget coûterait un tel programme à environ 20 milliards de dollars s’il était pleinement mis en œuvre.
Deuxièmement, le « mouvement » vers un plan pharmaceutique national universel.
Note à Trudeau : Aucune de ces initiatives ne relève des pouvoirs constitutionnels du gouvernement fédéral.
Troisièmement, « proposer » une loi sur la sécurité des soins de longue durée qui « garantirait que les personnes âgées reçoivent les soins qu’elles méritent ».
C’est du pur persiflage. Ottawa n’a aucun moyen, légal ou autre, de donner suite à ces garanties. C’est peut-être pour cette raison que la loi ne sera que proposée, pas votée.
Je peux aller sur. Il y a un total de 24 engagements dans ce paquet, dont aucun n’a été approuvé par la Chambre des communes. Le montant total, s’il était promulgué, nuirait aux finances de l’État et conduirait à la guerre avec les provinces, dont la compétence exclusive serait envahie.
C’est aussi très diviseur. Près de 90 % des électeurs de droite se sont opposés à l’accord, tandis qu’environ 80 % des Canadiens de gauche l’ont soutenu. Ce n’est pas la manière d’unir un pays divisé.
Un dernier commentaire sur les détails. Le préambule promet que « les deux parties s’accordent sur l’importance du contrôle et du travail parlementaires » [parliamentary] Comité. »
Pourtant, dans le même paragraphe, nous obtenons ceci : « Les deux parties conviennent de communiquer sur toute question qui pourrait entraver la capacité du gouvernement à fonctionner ou causer des obstacles inutiles à l’examen des lois, des études et des plans de travail en commissions.
Pour les « obstacles inutiles », voir « idées que nous ne soutenons pas ». Au lieu de « accepter de communiquer », lire « accepter de faire taire toute opposition ».
Ce n’est pas le DPR.
Qu’est-ce que Trudeau et Singh doivent résoudre ? Économisez les soins médicaux. Le voilà.
Ici, en Colombie-Britannique, un travailleur de la santé sur trois dit qu’il veut arrêter de fumer au cours des deux prochaines années.
Inutile de mentionner la pénurie criante de médecins de famille ou les longs délais d’attente pour une chirurgie.
Prétendre que nous pouvons nous permettre un nouveau programme dentaire ou un plan national de traitement pharmaceutique, alors que nous ne pouvons pas nous permettre les bases d’un programme de soins de santé adéquat, est obscène.
Tout le nickel qu’Ottawa veut dépenser pour cet accord doit être envoyé aux provinces sous forme de paiement de transfert, en échange de garanties que l’argent sera dépensé exclusivement pour les services de santé.
C’est un moment de transformation. Le premier ministre et ses homologues néo-démocrates ont castré le Parlement et établi la liste de souhaits en vendant le pays à découvert.
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