Les chiffres de l’inflation française pour novembre ont été inférieurs aux attentes suite à une hausse plus lente des prix dans les secteurs de l’énergie et des services.
Le rapport annuel sur l’inflation française de novembre a été publié jeudi, à 3,4%, contre 4% en octobre.
Ce chiffre est le plus bas depuis janvier dernier et s’explique principalement par une augmentation plus lente que prévu des prix des services, qui ont augmenté de 2,7%, contre 3,2% en octobre.
Les prix de l’énergie ont également été quelque peu à la traîne, augmentant de 3,1 %, contre 5,2 % en octobre. Cela est dû en grande partie à la confiance croissante dans la sécurité énergétique de la France.
Un nombre croissant de consommateurs estiment que les réacteurs nucléaires du pays devraient pouvoir survivre cet hiver, tout en maîtrisant les prix de l’énergie.
Historiquement, la France a bénéficié de prix de l’énergie moins élevés, le producteur public d’énergie EDF ayant été contraint par le gouvernement de proposer environ un quart de sa production à des prix très réduits aux fournisseurs. La protection tarifaire française et la baisse des prix des carburants l’année dernière ont également contribué à maintenir les prix de l’énergie bien plus bas que dans d’autres pays.
Les prix des produits manufacturés ont également chuté à 1,9% contre 2,2% le mois dernier, et les prix des produits alimentaires ont également chuté à 7,6% contre 7,8% le mois dernier.
L’estimation initiale de l’UE du taux d’inflation harmonisé sur un an pour la France est passée de 4,5 % en octobre à 3,8 % ce mois-ci. Le taux d’inflation en glissement mensuel est tombé à -0,2% contre 0,1% en octobre.
Pendant ce temps, le taux de croissance trimestriel du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre 2023 était de -0,1%, contre 0,6% au deuxième trimestre 2023. Il s’agit du premier chiffre négatif depuis le premier trimestre 2022. , et s’explique en grande partie par une baisse du commerce net, les exportations ayant chuté de -1,0%, contre 2,5% au trimestre précédent.
Cependant, les importations ont augmenté de 0,1%, mais toujours en baisse par rapport aux 2,4% du deuxième trimestre 2023. Cependant, la consommation des ménages a rebondi, enregistrée à 0,6%, contre -0,1%, très probablement en raison d’une augmentation des dépenses en biens manufacturés et en nourriture, avant la période des fêtes.
Les dépenses publiques ont également augmenté de 0,5%, contre 0,1%, mais les investissements sont restés en baisse à 0,2%, contre 0,5%, encore freinés par la faiblesse du secteur de la construction.
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