PARIS, 11 avril (Reuters) – La raffinerie de Gonfreville, dans le nord de la France, dirigée par TotalEnergies, a repris ses activités mardi, a annoncé la société, marquant le redémarrage de ses quatre raffineries nationales après un mois de grève.
Cependant, le syndicat extrémiste CGT appellera à la grève jeudi dans toutes les raffineries dans le cadre d’un plan de grève nationale contre les projets du gouvernement français de relever l’âge de la retraite de deux ans à 64 ans, a déclaré à Reuters le représentant Eric Sellini.
Les travailleurs ont entamé une grève sur les sites de TotalEnergies le 7 mars contre la réforme des retraites, les opérations et les livraisons depuis les dépôts étant affectées.
Les grèves à la raffinerie de Donges dans l’ouest et à la bioraffinerie de La Mède dans le sud ont pris fin vendredi, tandis que la raffinerie de Feyzin à l’est a repris ses activités le 4 avril.
Les blocages ont également commencé à s’affaiblir ailleurs, lorsqu’un cargo algérien transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) a déchargé au terminal de Fos exploité par Elengy dans le sud de la France le week-end de Pâques, selon une analyse de Refinitiv. Il s’agit de la première cargaison déchargée dans le sud de la France depuis le début de la grève il y a plus d’un mois.
Elengy n’a pas pu être joint pour commenter l’état de la grève sur ses trois terminaux méthaniers.
Les stations-service n’ont pas été touchées lors de la grève de mars par rapport à une action similaire en octobre contre une crise du coût de la vie, lorsque les blocages de raffineries ont entraîné des pénuries d’au moins un produit dans environ 31 % des stations-service françaises.
Rapporté par Forrest Crellin et Benjamin Mallet ; Edité par Silvia Aloisi et Mark Porter
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