Mardi, la marque a annoncé son intention de fermer 44 magasins en décembre dans le cadre d’un projet de plan de relance visant à réduire les pertes que l’entreprise, qui connaissait déjà des difficultés financières, avait subies lors de son entrée dans le groupe IDKIDS en 2020.

« Le 18 juillet, l’équipe de direction a présenté aux représentants du personnel le plan de redressement de l’entreprise, qui permettra de réduire les pertes et de réappliquer la marque », a indiqué Catimini dans un communiqué. Les plans prévoient la fermeture de 44 magasins en France, en Belgique et au Luxembourg, tandis que cinq autres magasins seront convertis en concessions dans le cadre de Jacadi.

La fermeture se fera par étapes à partir de fin septembre.

La marque a connu des difficultés de chiffre d’affaires en 2020 lorsqu’elle a rejoint IDKIDS, un groupe qui fédère un écosystème de 18 marques de produits et services pour les enfants de 0 à 12 ans.

Malgré les deux plans de relance, qui ont nécessité « du temps et des ressources qui manquent actuellement à IDKIDS », et face aux exigences de l’économie mondiale, IDKIDS a déclaré qu’il devait désormais « axer ses investissements sur des développements et des projets à court terme », selon la déclaration.

Catamini se concentrera plutôt sur la gamme capsule de « produits iconiques », pour une distribution dans l’ensemble du réseau multimarques du groupe (magasins IDKIDS et idkids.fr), ainsi que chez les grossistes.

Le communiqué promettait un « grand plan de mobilité » en collaboration avec d’autres marques du groupe pour limiter l’impact sur les 89 salariés de Catimini impactés par le shutdown. Avec 1 300 magasins dans 65 pays, le groupe de 6 000 salariés affirme pouvoir offrir à chaque salarié Catimini « des opportunités de mobilité intra-groupe ».

Ce n’est pas la première marque de prêt-à-porter en France à être touchée par une crise depuis un an : en septembre dernier, Camaïeu a été mise en liquidation, tandis que début 2023 Go Sport, Gap France et Kookaï étaient toutes placées sur les séquestres.