Un homme qui a proféré de fausses menaces qui ont conduit à l’évacuation du bureau montréalais du fabricant de logiciels Ubisoft en novembre 2020 a reçu une peine de trois ans qu’il peut purger dans la communauté dans une affaire judiciaire qui a été entendue en France.
Selon l’Agence France-Presse, Yanni Ouahioune, 22 ans, un joueur en ligne qui utilise le pseudonyme Y4nnOXX lorsqu’il joue en ligne, a été condamné lundi au palais de justice de Paris. Les condamnations concernent trois affaires pénales déposées contre Ouahioune.
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Pendant qu’il purge sa peine, il est tenu d’indemniser les victimes, de suivre un traitement pour des problèmes de santé mentale et de travailler ou de suivre une formation. Lors d’une audience précédente, le tribunal a appris que Ouahioune avait été soigné par des psychiatres pendant des années avant de commettre son crime.
Des policiers lourdement armés ont été dépêchés sur le bâtiment et l’ont sécurisé avant que des dizaines de personnes ne soient progressivement autorisées à partir. Certaines personnes se sont barricadées dans leurs chambres tandis que d’autres se sont réfugiées sur les toits.
Plusieurs routes de la région ont été fermées pendant l’opération, et la police de Montréal a appris quelques heures plus tard que les appels étaient un canular.
Ouahioune aurait passé les appels parce qu’il avait été interdit à plusieurs reprises de jouer au jeu vidéo Tom Clancy’s Rainbow Six Siege, un jeu de tir à la première personne créé par Ubisoft. Il utilise un ordinateur chez ses parents pour passer des appels via un serveur situé en Russie.
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Ouahioune a également été condamné pour une série d’accusations pour lesquelles il a plaidé coupable en juin concernant une attaque par déni de service perpétrée contre un bureau du gouvernement en France et des menaces contre le fabricant de jeux vidéo Minecraft.
« Nous reconnaissons la décision du tribunal. Dans ce procès, nous nous engageons à représenter les intérêts de nos employés touchés par cette fausse alerte aux otages à notre studio de Montréal. Il est important pour nous de dénoncer cet incident violent et inacceptable », a écrit Magali Valence, directrice des communications externes d’Ubisoft Montréal, dans un échange de courriels avec la Gazette de Montréal. « Par respect pour nos employés touchés par cet événement, nous ne commenterons pas davantage. »
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