Les plans d’îles flottantes pour la Côte d’Azur ont été abandonnés après des problèmes écologiques

« Canua Island », une plate-forme motorisée de 1 750 mètres carrés (18 800 pieds) comprenant un restaurant, un bar lounge et une piscine, a été amarrée dans le port de La Seyne-sur-Mer dans le sud-est de la France pendant que son propriétaire attend l’autorisation.

« Il était clair pour nous qu’il ne fallait pas attendre cet été », ont déclaré les fondateurs du projet dans un communiqué affirmant qu’ils étaient devenus « victimes d’une revanche politique ».

D’une capacité de 350 personnes, la plate-forme était destinée à être un nouvel espace de divertissement offshore pour les touristes fortunés, avec des piliers tels que l’ancien plaisancier olympique Marc Audineau et le véliplanchiste Tony Philp.

Le projet bénéficie du soutien d’une commune du territoire, Mandelieu-La Napoule, où il entend s’ancrer, mais s’oppose au chef de la grande région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier, membre du conseil d’administration du président Emmanuel Macron. parti au pouvoir.

Le propriétaire a été informé lundi qu’un permis d’exploitation avait été refusé par le gouvernement, selon le président du projet, Jean-Bernard Falco, qui a déclaré que 100 emplois et un investissement de 16 millions d’euros étaient désormais menacés.

Les groupes environnementaux ont longtemps lutté pour accroître la protection de la vie marine et du littoral de la très développée Côte d’Azur, qui a longtemps été considérée comme un terrain de jeu pour les riches et célèbres.

– Responsable de l’environnement –

Le ministère français de la Mer a déclaré qu’il s’était opposé au projet d’île pour des raisons environnementales.

« La position du gouvernement est que le développement d’îles artificielles est incompatible avec la nécessité de renforcer la protection du milieu marin », a déclaré lundi à l’AFP le ministère de la Marine.

Le ministère a expliqué que la nouvelle loi visant à accélérer le développement des énergies renouvelables réglemente strictement l’installation d’infrastructures flottantes en mer.

De plus, le projet est proposé pour des plages « déjà fortement urbanisées » et dans des mers « perturbées par la pollution ».

Les partisans de l’île de Canua affirment qu' »aucun navire en Méditerranée aujourd’hui n’est aussi respectueux de l’environnement » que leur île flottante, qui prévoit de récupérer ses eaux usées et d’utiliser du biocarburant à base d’huile de cuisson.

Ils disent que la banque publique d’innovation Bpifrance et le gouvernement local ont soutenu leurs entreprises.

« Jamais, depuis sept ans que nous avons commencé cette aventure, ceux qui nous opposent depuis avril n’ont manifesté la moindre hésitation ou opposition », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Jacques Fontaine

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