Les patients de longue durée craignent la réforme du remboursement en France

Un groupe de 25 associations a écrit une lettre ouverte commune au ministère français de la Santé, faisant part de ses inquiétudes concernant les modifications de la couverture santé pour les personnes atteintes de maladies de longue durée, comme le cancer ou la maladie d’Alzheimer.

Il met en lumière les inquiétudes suscitées par le « démantèlement » du système actuel, fournit des exemples expliquant pourquoi le financement est si important et affirme que les personnes souffrant de maladies de longue durée se sentent coupables d’avoir engagé des coûts.

Lettre – que vous pouvez lire Ici – a été publié hier (6 mars) et fait suite aux propos tenus par le ministre de la Santé Frédéric Valletoux sur de possibles changements dans le traitement des maladies de longue durée.

« Remettre en question la pertinence de ce dispositif n’est ni illégal ni illogique [which provide free healthcare for long-term illness sufferers]a-t-il dit à l’Assemblée nationale.

Il a confirmé qu’une révision du système existant est actuellement en cours et pourrait conduire à des changements.

« Nous devrions essayer d’éviter les maladies chroniques [cutting costs]. Nous n’éliminerons pas les malades en révisant les remboursements », a déclaré Féreuze Aziza, d’Assos Santé en France, l’une des signataires de la lettre.

Le gouvernement prône des économies généralisées

En France, les patients souffrant d’affections de longue durée (ALD) représentent environ 20 % de la population. Cela équivaut à environ 13 millions de personnes.

Contrairement aux autres patients, qui sont remboursés à 70 % des prestations de la Sécurité sociale (Garantie Maladie) et doit couvrir les 30 % restants par une assurance complémentaire ou financée par l’employeur Mutelleles personnes souffrant d’ALD voient leurs frais médicaux de rendez-vous et de traitement entièrement pris en charge.

« Cela représente les deux tiers des remboursements effectués par l’assurance maladie », précise Valletoux.

« Nous savons également que… à mesure que la population vieillit et que les maladies chroniques augmentent, [costs] ne fera qu’augmenter », a-t-il ajouté.

Cependant, bien que la Sécurité sociale couvre à 100 % la plupart des frais médicaux, il existe quelques exceptions, notamment les franchises médicales et les frais hospitaliers quotidiens.

Ces déductions médicales comprennent franchise médicalesuppléments non remboursables payés pour les médicaments (dans la limite des limites annuelles).

En savoir plus: Comment évoluent les coûts de santé en France pour les maladies de longue durée ?

Le gouvernement cherche à économiser environ 10 milliards d’euros sur son budget annuel.

Un certain nombre de réductions – notamment dans le transport hospitalier en taxi pour les patients – ont été réalisées dans le cadre du budget 2024 de la Sécurité sociale.

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Le ministre de l’Economie, Bruno le Maire, a également déclaré que « l’augmentation des dépenses liées aux soins de longue durée » devait être corrigée, mais aucune annonce concrète n’a été faite.

Accord pour le bien-être de la France

Mais pour beaucoup de gens, ces coûts sont justifiés, et les associations souhaitent que le gouvernement soit fier de la solidité de son État-providence.

Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales qui a également signé la lettre, a donné un exemple de la façon dont ces dépenses ont sauvé des milliers de vies ;

« La survie des patients dialysés a un coût énorme – près de 63 000 euros par an et par patient – ​​mais cela fait honneur à notre pays », a-t-il déclaré.

« Cela permet à 57 000 personnes en France de vivre, même si leurs reins ne fonctionnent plus. »

Un changement à long terme pourrait être la solution

« Nous sommes tout à fait d’accord avec ces observations [of the health minister] », sur la hausse des coûts pour les patients ALD, a déclaré Mme Aziza.

À mesure que la personne vieillit, le pourcentage de personnes atteintes d’ALD, notamment de cancer et de démence, augmentera.

Mais l’association estime que la prévention est la solution : « le courage d’investir sur le long terme… [with a] une vision pluriannuelle du financement de la santé », permettra d’économiser de l’argent et d’améliorer les services à long terme, a ajouté Miss Aziza.

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Rochelle Samuel

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