Les chauffeurs Uber français gagnent plus de 8 dollars par trajet après l’accord syndical

  • Prix ​​minimum par voyage augmenté de 27%
  • Premier contrat en France
  • L’accord est à l’échelle du secteur, prenant effet en février

PARIS, 18 janvier (Reuters) – Les chauffeurs français d’Uber devraient gagner un minimum de 7,65 euros nets (8,25 dollars) par trajet après un accord sectoriel avec les syndicats, créant un précédent après des mois de négociations avec les applications de taxi, a déclaré Uber. mercredi.

L’accord augmente le prix minimum par trajet de 27%, le portant à 10,20 euros bruts, ou 7,65 euros nets, a indiqué Uber dans un communiqué.

L’accord a été conclu avec les syndicats français CFTC et UNSA et les associations professionnelles AVF et FNAE. Cela s’appliquera à toutes les applications de taxi en France, a indiqué l’organisation dans un communiqué séparé.

Les applications de taxi actives en France incluent également Bolt et l’estonien FreeNow, qui a été formé à partir d’une joint-venture entre l’allemand BMW (BMWG.DE) et le groupe Mercedes-Benz (MBGn. DE).

« Il s’agit du premier accord de ce type en France », a déclaré Yassine Bensaci, représentant AVF qui exerce le métier de chauffeur d’application taxi depuis 2014, ajoutant qu’un accord formel sera officiellement signé mercredi midi et prendra effet dès le départ. Février.

« Ce n’est qu’une première étape, car on parle d’autres sujets », a-t-il dit, citant un accord avec la même organisation pour tenir des réunions régulières avec les représentants des chauffeurs.

Une compensation spéciale pour les délégations de chauffeurs indépendants sera garantie afin qu’ils puissent participer à la réunion, a déclaré Uber.

Les pourparlers, déclenchés par le gouvernement français, interviennent après des années de conflit entre les chauffeurs de taxi traditionnels et les applications de taxi et des décisions de justice contestant l’économie des concerts au sens large. Composé principalement de taxis et d’applications de livraison de nourriture, il s’appuie fortement sur les travailleurs indépendants pour gérer leur entreprise sans avoir à payer divers frais et avantages sociaux.

Avant son élection à la présidence, Emmanuel Macron avait défendu ces applications, y compris la société américaine Uber, comme modèle de création d’emplois, en particulier dans les « banlieues » – des logements de banlieue déficients où les taux de chômage sont élevés.

(1 $ = 0,9273 euros)

Rapporté par Mathieu Rosemain; Edité par Leslie Adler

Notre norme : Les principes de confiance de Thomson Reuters.

Lancelot Bonnay

"Érudit primé au bacon. Organisateur. Fanatique dévoué des médias sociaux. Passionné de café hardcore."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *