ALGER – Les autorités algériennes ont libéré l’homme d’affaires et militant politique Rachid Nekkaz, quelques jours après avoir envoyé une demande de grâce au président algérien Abdelmadjjid Tebboune, annonçant qu’il quitterait la politique.
« Dieu merci, Rachid Nekkaz est libre », écrit le billet publié hier soir sur la page Facebook de l’activiste islamiste.
Même les médias locaux ont rapporté la libération de Nekkaz, 51 ans, emprisonné en mai dernier pour attroupement illégal et atteinte à l’ordre public. Le quotidien Echourouk note que des sources officielles ont confirmé sa sortie de prison.
Même la chaîne d’information privée Ennahar a rapporté que « l’acquittement a eu lieu après que Nekkaz ait reçu la clémence du président ».
Il y a quelques jours, depuis la prison où il est détenu dans la province de Chlef, dans l’ouest du pays, Nekkaz a demandé grâce en raison de son « état de santé difficile ». Dans une lettre, il a annoncé son « retrait total de l’arène politique » et son intention de « me consacrer à l’écriture et à ma famille qui sont à l’étranger ».
Nekkaz, l’un des militants politiques les plus controversés et les plus connus d’Algérie, a été en prison, toujours pour des rassemblements de personnes non autorisées. Il a été libéré début 2021. Auparavant, il vivait en France, mais en octobre 2013, il a renoncé à sa nationalité française pour se présenter aux élections présidentielles algériennes d’avril 2014. Il n’a pas pu se présenter faute de collecte de signatures.
En France, elle est connue comme « l’avocate de la femme voilée » parce qu’elle a créé un fonds d’un million d’euros (Fonds de défense de la liberté) pour payer les amendes encourues par les femmes suite à une loi française de 2011 contre « se cacher le visage dans les lieux publics » et parce qu’elle en fait n’autorise pas les voiles islamiques intégraux tels que la burqa ou le niqab.
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