Le Sénat français a approuvé un projet de loi faisant de l’avortement un droit constitutionnel, suite aux restrictions à l’avortement aux États-Unis et dans plusieurs pays européens.

Une femme brandit une pancarte indiquant « Mon corps, mon ventre, mon choix » et « Plus jamais ça » lors d’une manifestation organisée par le collectif « Avortement européen, la femme décide », alors que le Sénat français examine un projet de loi visant à inscrire l’avortement dans la Constitution. À la place de la Sorbonne à Paris, France, le 28 février 2024. REUTERS/Abdul Saboor

PARIS (AP) — Le Sénat français a approuvé mercredi un projet de loi qui insèrerait le droit des femmes à l’avortement dans la Constitution, supprimant ainsi un obstacle majeur à la législation. promis par le président Emmanuel Macron en réponse à recul du droit à l’avortement aux États-Unis.

Le vote de mercredi a eu lieu après que la chambre basse, l’Assemblée nationale, tout à fait d’accord avec la proposition en janvier. La mesure a maintenant été soumise à une session conjointe du Parlement pour approbation à la majorité des trois cinquièmes la semaine prochaine.

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Macron a déclaré après le vote que son gouvernement s’était engagé à « rendre irréversible le droit des femmes à l’avortement en l’insérant dans la Constitution ». Il a déclaré sur X, anciennement Twitter, qu’il convoquerait une session conjointe du Parlement pour un vote final lundi.

Le gouvernement Macron souhaite que l’article 34 de la Constitution soit amendé pour stipuler que « la loi détermine les conditions qui garantissent la liberté de la femme d’avorter ».

Le Sénat a approuvé le projet de loi par 267 voix pour et 50 voix contre. « Ce vote est historique », a déclaré le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. « Le Sénat a écrit une nouvelle page dans le domaine des droits des femmes. »

Aucun des principaux partis politiques français représentés au Parlement ne remet en question le droit à l’avortement, qui a été dépénalisé en 1975. Les deux chambres du Parlement ayant adopté la loi, la session commune de lundi au château de Versailles ne devrait être qu’une formalité.

L’administration a fait valoir dans l’introduction du projet de loi que le droit à l’avortement est menacé aux États-Unis, la Cour suprême ayant annulé en 2022 une décision vieille de 50 ans qui le garantissait autrefois.

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« Malheureusement, cet événement ne se produit pas seul : dans de nombreux pays, même en Europe, il existe un courant d’opinion qui cherche à entraver la liberté des femmes d’interrompre une grossesse si elles le souhaitent, par n’importe quel moyen », précise l’introduction du Droit français.

En Pologne, il y a eu un durcissement controversé de lois déjà restrictives sur l’avortement. manifestations dans le pays l’année dernière La Cour constitutionnelle polonaise a statué en 2020 que les femmes ne peuvent plus interrompre leur grossesse en cas de malformations fœtales graves, notamment le syndrome de Down.

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Surk a rapporté de Nice, en France.

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Une femme brandit une pancarte indiquant « Mon corps, mon ventre, mon choix » et « Plus jamais ça » lors d’une manifestation organisée par le collectif « Avortement européen, la femme décide », alors que le Sénat français examine un projet de loi visant à inscrire l’avortement dans la Constitution. À la place de la Sorbonne à Paris, France, le 28 février 2024. REUTERS/Abdul Saboor

Charlotte Baudin

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