Le régime marocain a continué de poursuivre les médias français, Amnesty International et l’organisation Forbidden Stories, pour diffamation, après qu’un tribunal de Paris a rejeté sa demande.
Les avocats du régime marocain ont annoncé un appel contre le verdict et la poursuite de la procédure après que Paris a rejeté une demande en vertu de la loi sur la presse, qui considère que les questions de diffamation qui s’appliquent aux individus ne peuvent pas s’appliquer à l’État.
Amnesty International, « Forbidden Stories » et les médias français avaient confirmé en juillet 2021 que Rabat avait utilisé le programme d’espionnage israélien « Pegasus » pour retracer les téléphones des défenseurs des droits de l’homme, des politiciens et des professionnels des médias, mais les autorités marocaines n’ont pas tardé à condamner ce qui a été dit .. qu’ils qualifient d’accusations sans fondement et mensongères.
Il a été rapporté qu’au cours de l’été de l’année dernière, un groupe de 17 médias internationaux a publié une enquête basée sur des données obtenues par « Forbidden Stories » et « Amnesty International » qui a révélé que le Maroc avait acheté et utilisé le programme de logiciels espions Pegasus conçu par Israël. . OSN d’entreprise.
Il est à noter que le logiciel en question, une fois installé sur le téléphone mobile, permet d’espionner l’utilisateur de l’appareil, d’accéder à ses messages ou données, ou d’activer l’appareil à distance à des fins de collecte de sons ou d’images.
Un journaliste français se plaint de harcèlement marocain à cause d’un article sur Pégase
Le 24 octobre 2021, un journaliste français s’est plaint d’avoir été la cible d’une campagne de diffamation et de harcèlement, en raison d’articles qu’il a publiés sur des atteintes à la sécurité marocaine, et de l’utilisation du logiciel espion « Pegasus » pour cibler les téléphones de personnalités publiques . .
Les médias marocains ont attaqué la journaliste française Rosa Moussaoui pour son article intitulé : « La surveillance électronique au Maroc, yeux du pouvoir et personnalité européenne », qui a été publié dans le journal « L’Omaniti » dans le numéro 10. 23237.
Le 24 septembre, le Maroc a porté plainte contre des journalistes, par l’intermédiaire de son ambassade à Paris, pour diffamation, et a également réclamé le procès de Patrick Le Haarrick, directeur de L’Humanité, comme « l’auteur principal du crime de diffamation publique ». il a dit.
Il a souligné que les éléments listés dans l’article en question sont la « diffusion hâtive de fake news » qui appelle sanction et « indemnisation du préjudice causé » au Royaume, exigeant l’application de la loi pénale contre le directeur de publication et sanction. lui verser 10 000 euros symboliques.
La plainte indique qu’un article du journal L’Humanité, publié le 30 juillet, contenait « de graves allégations de diffamation contre les services de sécurité marocains, a confirmé cette affaire intentée par le Royaume du Maroc.
De nombreux militants ont exprimé leur solidarité avec le journaliste français et le journal pour lequel il travaillait, après les grands abus qu’il a subis, appelant le Maroc au respect des libertés.
De son côté, le journal « L’Omanite » a appelé à une soirée extraordinaire le 25 octobre à son siège, intitulée : « La liberté des médias face à Pégase », en réponse au harcèlement marocain.
Amies, amies, camarades, sœurs, collègues, lectrices, lectrices, nous vous attendons de plus en plus nombreux lundi soir à Paris, pour défendre la liberté d’informer. Naviguer… pic.twitter.com/xfxBp2KwoF
— Rosa Moussaoui (@rosa_moussaoui) 22 octobre 2021
Nous serons présents ce lundi 25/10 à partir de 18h15 à la Bourse du travail pour une soirée incroyable animée par@humanite_frnégligent
la liberté d’informer face à #Pégase ensemble surtout @Rosamoussaoui pic.twitter.com/HeW5yrMVmV— SNJ-CGT (rejoignez-nous !) (@SnjCgt) 23 octobre 2021
Des journalistes ont mis en lumière des espions marocains, utilisant Pegasus, sur des personnalités publiques, comme le président français Emmanuel Macron, et des groupes de journalistes et d’hommes politiques.
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