Le roi Charles a fait face aux protestations des manifestants à la retraite lors de sa visite d’État en France.
Le monarque de 74 ans doit arriver à Bordeaux mardi après-midi 28 mars avec son épouse, l’impératrice Camilla, 75 ans, où ils prendront un tram de la gare régionale au centre-ville.
Le mode de transport qu’ils envisagent maintenant a peut-être été abandonné après que des syndicalistes et des politiciens ont promis de perturber la visite par des grèves et des émeutes.
La personnalité politique de gauche Olivier Besancenot a déclaré aux médias français : « Nous accueillerons (Charles) avec une bonne grève générale.
« Nous sommes engagés dans une bataille, il y aura des gagnants et des perdants. »
Les dissidents sont furieux que la famille royale soit en France pendant une période de troubles sociaux intenses causés par le président Emmanuel Macron, qui a déclenché la semaine dernière un tollé en relevant l’âge de la retraite de 62 à 64 ans sans vote parlementaire.
Les manifestants viseront un banquet avec Charles et Camilla à Versailles et un voyage dans la ville de Bordeaux, dans le sud-ouest, de dimanche à mercredi, avec des manifestants incluant des chauffeurs qui refusent de conduire les tramways que la famille royale utilisera.
Pascal Mesgueni de la Confédération des syndicats chrétiens de France a déclaré au journal Sud Ouest (Sud-Ouest) : « Il est presque certain que le Roi ne pourra pas monter dans le tram.
« C’est une demande de la base. Aucun conducteur ne voudra la conduire et il n’y aura ni superviseurs ni managers, juste des manifestants sur la piste.
« Le tramway sera bloqué par les véhicules devant et derrière, la logistique sera un gros risque.
« Et n’oublions pas le risque de projectiles… ce serait trop compliqué. »
Des sources ont déclaré au Daily Mail que les responsables « examineraient de près » la situation au milieu des craintes pour la sécurité de Charles et Camilla, bien que rien n’indique que leur visite serait annulée.
Le président Macron, 45 ans, a été dénoncé comme le « roi de la république » en France, où il y a eu une semaine de troubles depuis qu’il a imposé sa réforme des retraites malgré une énorme opposition publique aux plans.
Son banquet d’État prévu avec Charles au château de Versailles – qui était l’ancienne résidence des rois et reines de France jusqu’à la Révolution française de 1789 – a incité certains manifestants à menacer les politiciens de la guillotine.