BAKOU, Azerbaïdjan, 16 mai. A la veille de la réunion de Bruxelles, la partie arménienne a fait tout son possible pour s’assurer qu’il n’y ait ni du tout, ni la moindre percée dans les négociations pour un accord de paix, a rapporté Trend.
Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu à Erevan. La réunion a souligné que les efforts pour éviter ou saboter la paix sont au-delà des capacités de l’Arménie et de ses protecteurs. Il ne restait qu’une seule option à l’Arménie – accepter les conditions de l’Azerbaïdjan.
Malgré le fait que Nikol Pashinyan et Emmanuel Macron ont tenté d’annuler les plans de paix de l’Azerbaïdjan, Bakou a de nouveau patiemment et résolument résisté à cette tentative.
Depuis octobre, la France et l’Arménie ont délibérément tenté de tenir des réunions au format quadrilatère, la partie azerbaïdjanaise n’y a pas consenti et, grâce à la volonté et à la fermeté de l’Azerbaïdjan, le format de Bruxelles a été réactivé.
Bakou a atteint son objectif cette fois et a prouvé après Washington à Bruxelles qu’il y a une partie intéressée aux pourparlers de paix – l’Azerbaïdjan.
La réunion trilatérale qui a suivi entre le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président du Conseil de l’UE Charles Michel au format de Bruxelles s’est terminée avec le soutien de Bakou.
Lors des deux dernières réunions, le chef du département d’État américain, Antony Blinken, et le chef de l’UE, Charles Michel, ont soutenu la position du responsable de Bakou.
L’Arménie devra réfléchir attentivement à l’issue de la prochaine réunion au format de Bruxelles. Si les dirigeants militaro-politiques de l’Arménie continuent d’entraver les négociations sur un accord de paix, ils devront réfléchir à leur avenir.
L’Azerbaïdjan ne permettra jamais que la réalité qui a pris forme dans le Caucase du Sud soit modifiée par l’Arménie et ses protecteurs, que ce soit par des provocations militaires ou des manipulations diplomatiques. Si Erevan continue d’ériger des obstacles à la réintégration de la population arménienne dans le Karabakh azerbaïdjanais, Erevan en subira les plus grands dommages.
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