Le plus haut tribunal de France a de nouveau condamné le pays à une amende pour pollution de l’air

PARIS, 17 octobre (Reuters) – Le plus haut tribunal administratif de France a condamné lundi les États à payer deux nouvelles amendes de 10 millions d’euros (9,75 millions de dollars) chacune pour ne pas avoir amélioré la qualité de l’air dans les grandes villes du pays.

Les sanctions interviennent après la première amende de 10 millions d’euros en 2021, et cinq ans après que le Conseil d’État, qui agit en tant que conseiller juridique exécutif et en tant que cour suprême de justice administrative, a ordonné au gouvernement de réduire les niveaux d’azote. dioxyde et particules fines dans plus d’une dizaine de zones pour répondre aux normes européennes.

« A ce jour, les mesures prises par l’Etat ne garantissent pas une amélioration suffisante de la qualité de l’air pour respecter au plus vite les seuils de pollution », a indiqué le Conseil d’Etat dans un communiqué. Il a déclaré que l’argent irait au groupe environnemental qui a porté l’affaire.

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Il a ajouté que malgré quelques améliorations, quatre zones restaient particulièrement à risque : Toulouse, Paris, Lyon et Aix-Marseille.

La France fait partie de plusieurs membres de l’Union européenne reconnus par le plus haut tribunal de l’UE ces dernières années pour avoir enfreint les normes de qualité de l’air du bloc. Bruxelles estime que la pollution de l’air contribue à plus de 400 000 décès prématurés en Europe chaque année et a incité les membres de l’UE à se conformer et à intenter une action en justice contre ceux qui enfreignent les règles.

Les responsables du ministère de l’Environnement n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter.

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Reportage de Benoit Van Overstraeten, Juliette Jabkhiro et Elizabeth Pineau; Edité par Dominique Vidalon et Tomasz Janowski

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Lancelot Bonnay

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