Comme M. Tarabella, depuis son arrestation, Mme Kaili a également insisté à plusieurs reprises sur le fait qu’il était innocent et ne faisait pas partie du prétendu scandale de l’argent contre influence.
Le mois dernier, la femme de 44 ans a été libérée de prison en résidence surveillée et vit maintenant avec sa fille dans un appartement à seulement 100 mètres du Parlement de l’Union européenne à Bruxelles.
Il a également annoncé son intention de revenir à la politique de première ligne dans le but de reconstruire sa vie après avoir passé des mois derrière les barreaux.
Mais contrairement à ses anciens collègues des socialistes et démocrates de gauche, Kaili est toujours assigné à résidence et doit continuer à porter une étiquette de suivi électronique.
Mme Kaili et M. Tarabella ont tous deux été expulsés de leurs groupes politiques lors de leur arrestation.
Cependant, ils sont toujours membres du Parlement européen, conservant l’intégralité de leurs salaires et avantages sociaux, qui peuvent chacun générer plus de 100 000 £ par an, un responsable parlementaire déclarant qu’ils « restent membres du Parlement européen avec tous les droits associés à cette fonction ».
« Reconstruire sa vie »
« Eva Kaili reconstruit sa vie en ayant trois priorités : a) guérir les blessures causées par le monde mental de son enfant avec les quatre mois de manque substantiel de communication avec sa mère b) documenter son innocence c) reprendre ses fonctions actives dans Parlement européen, ont indiqué ses avocats dans un communiqué.
Les représentants de M. Tarabella ont également suggéré qu’il retournerait au travail le 29 mai, lorsque le Parlement de l’Union européenne siègera à Strasbourg, en France.
Le seul obstacle empêchant ces deux-là de se présenter dans la salle dite plénière de l’hémicycle, ce sont les autorités.
Aux termes de leur libération, aucun des deux ne sera autorisé à quitter la Belgique tant qu’ils seront toujours inculpés pour le scandale de corruption.
Le couple a tous deux suggéré de discuter de la question avec les autorités locales dans l’espoir de reconstruire leur réputation.
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