New Delhi: Le gouvernement dirigé par Narendra Modi a refusé de coopérer avec les juges français qui ont demandé l’aide de l’Inde dans leur enquête sur des allégations de corruption liées à la vente de 36 avions de combat Rafale fabriqués par Dassault à l’Inde en 2016. €7,8 milliards, a déclaré un nouveau rapport publié par le site d’investigation parisien rubrique médias.
Dans une note diplomatique rédigée le 25 juillet 2023, l’ambassadeur de France en Inde, Emmanuel Lenain, a souligné les enjeux de la coopération pénale avec l’Inde.
« De nombreux dossiers sont traités par nos partenaires en Inde avec de très longs délais, souvent de manière incomplète », a-t-il indiqué dans la note.
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Tactiques dilatoires du gouvernement Modi et refus de se conformer aux enquêtes
Basé sur Section Médias Pour information, le gouvernement indien a de facto refusé de donner suite à une demande officielle de coopération internationale dans une affaire déposée en novembre 2022 par deux juges français chargés des enquêtes pénales pour des allégations de « corruption », de « trafic d’influence » et de « favoritisme ». .
Le ministère a maintenu l’ambassade de France en Inde « en distraction pendant huit mois avant de mettre fin à toutes les communications », selon le rapport.
C’est pourquoi l’ambassadeur de France en Inde, Lenain, aujourd’hui ambassadeur de France au Brésil, s’est senti obligé d’écrire une note diplomatique sur cette question.
Dans sa note diplomatique, il a également mentionné que le gouvernement français profitait de « l’occasion du prochain sommet anti-corruption du G20 » les 11 et 12 août à Calcutta pour tenter de « faire avancer certains dossiers ».
section média avoir avant signalé comment les gouvernements français et indien étaient unis dans leur volonté de ralentir une enquête très sensible qui pourrait impliquer trois chefs d’État ou de gouvernement : le Premier ministre Narendra Modi, le président français Emmanuel Macron et son prédécesseur à l’Élysée François Hollande.
En octobre 2018, un juge d’instruction français avait demandé aux autorités indiennes de leur transmettre des documents judiciaires concernant Dassault et Sushen Gupta, un influent homme d’affaires de la défense, qui arrêté par la Direction de l’application des lois dans le cadre de la fraude présumée d’Agusta Westland Chopper.
Gupta était également un agent de l’accord Rafale, recevant des « commissions de plusieurs millions ». section média ont signalé en avril 2021.
Caravane ont également signalé sur la façon dont le gouvernement Modi a dissimulé deux décennies de corruption dans le domaine de la défense pour sauver l’accord Rafale. Il parle de hAujourd’hui, la Direction de l’application des lois et le Bureau central d’enquête de Modi disposent de preuves de corruption dans le cadre de 15 accords majeurs en matière de défense et les ont enterrées.
En France, les juges d’instruction ont été confrontés à deux refus de déclassification de documents classifiés, dont beaucoup ont été découverts lors d’une perquisition chez la compagnie aérienne et de défense française Dassault, section média rapporté dans sa dernière enquête.
Tout d’abord, comme évoqué précédemment, en octobre 2018, le juge d’instruction français avait demandé aux autorités indiennes de leur transmettre des documents judiciaires concernant Dassault et Gupta.
Deuxièmement, le juge français a également ordonné deux perquisitions auxquelles ils souhaitaient assister : une dans les bureaux d’une des sociétés de Gupta, une autre au siège de Dassault Reliance Aerospace Limited (DRAL).
Il s’agit d’une joint-venture créée par Dassault et le groupe Reliance, dirigé par le milliardaire Anil Ambani.
Dans un développement remarquable, hindou il a été rapporté en février 2019 que le gouvernement Modi a été éliminé « clause anti-corruption » du contrat Rafale en 2016, juste avant la signature du contrat définitif. Cela s’est produit malgré les objections antérieures des membres de l’équipe de négociation indienne, a rapporté le journal.
Imprimer signalé en juillet 2023, la compagnie aérienne française souhaite racheter la participation d’Ambani dans sa joint-venture, DRAL. Si la société française détient une participation de 49 % dans la coentreprise, celle-ci est détenue à 51 % par Reliance Defence.
Il est intéressant de noter que Dassault et Reliance ont annoncé leur coentreprise et la création de DRAL le 3 octobre 2016, deux semaines seulement après la signature de l’accord avec le Rafale par l’Inde. section média a également rapporté comment Ambani sécurisé réduction d’impôt de la France en 2015.
Dans son dernier rapport, il a été indiqué que l’ambassadeur de France à New Delhi avait exprimé de sérieuses inquiétudes quant au retard de coopération des autorités indiennes concernant la demande légale.
« Le 28 novembre 2022, l’attaché à la sécurité intérieure de l’ambassade d’Indonésie s’est rendu directement au ministère de l’Intérieur pour rencontrer le juge de liaison chargé de la coopération internationale et a soumis la demande du juge français. « Il a également été envoyé au ministère par courrier quelques jours plus tard », a-t-il précisé.
Le juge de liaison indien n’a pas repris contact pendant deux mois, a-t-il ajouté.
Puis, le 6 février 2023, il a informé les autorités françaises qu’il [the liaison judge] avait été déplacé vers un autre poste et n’avait pas été immédiatement remplacé.
L’ambassadeur de France, Emmanuel Lenain, s’impatiente.
Le 6 avril, son adjoint et attaché à la sécurité intérieure a réussi à s’entretenir avec le directeur du ministère de l’Intérieur chargé des affaires internationales, accompagné du responsable des relations franco-indiennes au ministère indien des Affaires étrangères.
Les deux responsables ont promis qu’ils répondraient à la demande du juge français « dans les plus brefs délais », selon le reportage.
L’ambassade de France a appris le 24 avril que le ministère de l’Intérieur avait finalement nommé un nouveau juge de liaison chargé de traiter les demandes de coopération dans les affaires pénales.
« Après avoir été contacté, ce dernier n’a jamais répondu à notre demande. « Sa nomination a toutefois été confirmée par le ministère de l’Intérieur via un courrier électronique du 20 juillet 2023 qui a été reçu par l’attaché de sécurité intérieure qui a de nouveau tenté de contacter le juge », a indiqué l’ambassadeur Lénain dans son rapport diplomatique.
Cette affaire, selon le rapport, illustre particulièrement la volonté du gouvernement Modi, également reprise à Paris, de faire en sorte que l’enquête judiciaire française sur la corruption dans la vente des avions Rafale ne donne aucun résultat. Résultat : les juges d’instruction se sont retrouvés confrontés à un obstacle majeur, car ils ne disposaient pas de documents secrets français et de documents judiciaires indiens prouvant le paiement de commissions secrètes.
Les juges ont également été confrontés à des difficultés dans le cadre de l’affaire en France.
En 2019, Éliane Houlette, alors chef du parquet des délits financiers, avait rejeté une plainte de l’ONG anti-corruption Sherpa, contre l’avis d’un de ses adjoints, pour « sauvegarder les intérêts français ». Une nouvelle enquête menée par un juge a débuté en juin 2021, à la suite d’une seconde plainte de Sherpa fondée sur les révélations de l’enquête « Rafale Papers » de Mediapart.
Les services de communication du gouvernement indien et le ministère indien de l’Intérieur n’ont pas répondu aux demandes de commentaires. section média.
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