La France pourrait réduire les licenciements de commerçants pour attirer davantage de sociétés financières – POLITICO

« On ne peut pas bénéficier de tous les avantages de notre modèle social, notamment des allocations de chômage, et en même temps obtenir des salaires à la hauteur de ce type de travail », a-t-il déclaré, notant qu’« à l’heure actuelle, le coût du licenciement d’un travailleur avec un salaire très élevé » est très élevé. »

Holroyd a prévenu que les changements sont encore en cours et pourraient être compliqués d’un point de vue juridique étant donné la difficulté de déterminer quels emplois seront affectés. Les négociants en matières premières du secteur de l’énergie pourraient entrer dans cette catégorie, a-t-il laissé entendre.

Holroyd a déclaré que le nouveau projet de loi faisait partie de ce projet de loi Encouragements français au niveau de l’UE pour faciliter l’accès des entreprises au financement privé.

Le projet de loi encouragerait également les sociétés de capital-investissement à investir dans les entreprises françaises en élargissant le groupe des sociétés éligibles au financement par capital-investissement. Actuellement, seules les sociétés dont la capitalisation boursière est inférieure à 150 millions d’euros sont éligibles ; ce seuil sera porté à 500 millions d’euros.

D’autres mesures incluent la simplification des procédures de levée de nouveaux fonds, par exemple en limitant les droits des actionnaires existants de donner leur avis sur l’ajout de nouveau capital. Cela facilitera également la tenue en ligne des réunions d’actionnaires et du conseil d’administration.

Depuis le Brexit, la France a intensifié ses efforts pour rendre Paris plus attractive en tant que place financière en offrant des avantages fiscaux et en assouplissant la législation du travail extrêmement rigide du pays. Ainsi, la région parisienne a gagné environ 2 800 emplois dans la finance entre 2016 et 2022, dépassant Francfort, selon une étude réalisée en 2022 par le cabinet de conseil EY.

À la fin de l’année dernière, le gouvernement dit ils veulent attirer d’autres acteurs financiers que les banques, comme les fonds de capital-investissement et les fonds souverains, et les rendre publics nouvelle étape action.

Le texte sera discuté au Parlement français le 8 avril.

Lancelot Bonnay

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