La France contribue à hauteur de 1,7 million d’euros au fonds d’affectation spéciale de l’OIAC

LA HAYE, Pays-Bas – 5 mai 2023 – Le gouvernement français a fait don de 1,7 million d’euros aux fonds fiduciaires de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Une contribution de 1 million d’euros sera allouée au fonds d’affectation spéciale de l’OIAC pour la mission en Syrie et sera utilisée pour abolir complètement le programme syrien d’armes chimiques et établir les faits entourant l’utilisation présumée d’armes chimiques en Syrie, conformément à la convention et décisions pertinentes des organes directeurs de l’OIAC.

Un montant total de 300 000 euros sera alloué aux activités d’assistance bilatérale à l’Ukraine par le biais du Fonds d’affectation spéciale de l’OIAC pour la mise en œuvre de l’article X.

En outre, 400 000 € seront alloués au Fonds d’affectation spéciale de l’OIAC pour la formation, dont 300 000 € seront utilisés pour renforcer la capacité d’atténuation et la préparation à répondre aux incidents chimiques et aux attaques dans les États parties d’Afrique francophone. Une somme de 100 000 € sera utilisée pour les activités de renforcement des capacités liées aux missions non routinières du personnel de l’OIAC.

La contribution volontaire a été officialisée le 3 mai 2023 lors d’une cérémonie de signature entre l’Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès de l’OIAC, SEM François Alabrune, et le Directeur général de l’OIAC, l’Ambassadeur Fernando Arias, au siège de l’OIAC à La Haye. .

« Je suis très honoré d’annoncer la nouvelle contribution volontaire de la France pour soutenir la mission de l’OIAC en Syrie à un moment qui rappelle brutalement l’importance du mandat de l’OIAC. La France soutient les travaux menés par l’OIAC sur l’utilisation des armes chimiques en Syrie et se tient prête à donner à l’Organisation les moyens de mener à bien sa mission. Nous devons mettre fin à l’utilisation de cette arme terrible et empêcher sa réapparition », a déclaré l’ambassadeur Alabrune.

« La France soutient l’Ukraine et est pleinement mobilisée pour se donner les moyens de protéger sa population contre la menace d’usage d’armes chimiques, conformément à l’article X de la Convention », a-t-il souligné.

« Nous sommes également heureux de soutenir les efforts de renforcement des capacités de l’OIAC pour renforcer les capacités de préparation et de réponse des États parties d’Afrique francophone en cas d’incident ou d’attaque chimique, en lien avec le nouveau Centre de l’OIAC sur les produits chimiques et la technologie. Nous saluons en outre l’accueil d’un prochain symposium mettant en lumière le rôle des femmes dans l’utilisation pacifique des produits chimiques au ChemTech Center en 2024 et 2024, financé par une précédente contribution volontaire française, conformément à notre engagement à favoriser la coopération internationale. En investissant dans l’OIAC pour l’avenir, nous réaffirmons notre choix d’une politique étrangère humaniste et féministe, résolument engagée pour la paix et le développement dans le monde », a-t-il ajouté.

Le Directeur général a déclaré : « J’exprime ma sincère gratitude à la France pour son solide soutien financier et politique à la mission de l’OIAC d’éradiquer définitivement les armes chimiques. Cette nouvelle contribution aidera l’Organisation à poursuivre son important travail de soutien à la mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques et à faire respecter les normes universelles contre l’utilisation d’armes chimiques.

« L’élimination des armes chimiques est un effort mondial impliquant de nombreuses parties prenantes, chacune ayant son propre rôle. La meilleure défense contre les menaces chimiques est de s’assurer que les actions nationales sont pleinement définies et que les États membres de l’OIAC peuvent détecter, poursuivre et poursuivre toute violation de la Convention chez eux », a-t-il souligné.

Arrière-plan

La France est un membre actif de l’OIAC depuis l’entrée en vigueur de la Convention sur les armes chimiques en 1997. La France est membre du Conseil exécutif de l’OIAC, organe exécutif de l’OIAC, organe directeur de l’Organisation.

L’équipe d’évaluation de la déclaration a été formée en 2014 pour engager les autorités syriennes compétentes à résoudre les lacunes, les incohérences et les divergences identifiées dans la déclaration sur la Syrie. La mission d’établissement des faits a été créée la même année en réponse aux allégations d’attaques persistantes aux armes chimiques en Syrie, avec pour tâche d’établir les faits entourant l’utilisation présumée de produits chimiques toxiques à des fins hostiles. L’équipe d’enquête et d’identification a commencé ses travaux en 2019 et est chargée d’identifier les auteurs de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.

Conformément à l’article X de la KSK, les États membres « ont le droit de participer à l’échange le plus large possible d’équipements, de matériaux et d’informations scientifiques et technologiques concernant les moyens de protection contre les armes chimiques ».

En tant qu’organe de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques, l’OIAC, avec ses 193 États membres, supervise les efforts mondiaux visant à éliminer définitivement les armes chimiques. Depuis l’entrée en vigueur de la Convention en 1997, il s’agit de l’accord de désarmement le plus réussi, éliminant toute une catégorie d’armes de destruction massive.

Plus de 99 % de tous les stocks d’armes chimiques déclarés ont été détruits sous la vérification de l’OIAC. Pour ses efforts considérables pour éliminer les armes chimiques, l’OIAC a reçu le prix Nobel de la paix 2013.

Plus d’informations

France | OIAC

Syrie et OIAC | OIAC

Article X – Assistance et protection contre les armes chimiques | OIAC

Convention sur les armes chimiques | OIAC

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Lancelot Bonnay

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