La France conclut l’enquête sur les crashs des avions des présidents rwandais et burundais

annoncé Cour de cassation françaisePour son rejet des tentatives de la famille de la victime de rouvrir une enquête peu convaincante sur le crash d’un avion Président du Rwanda C’est Juvénal Habyarimana en 1994 qui l’a assassiné ainsi que le président burundais Cyprien Ntaryamira, déclenchant le génocide en Rwanda.

En 1998, quatre ans après que l’avion a été abattu alors qu’il s’approchait de l’aéroport international de Kigali, la famille du pilote français décédé dans l’accident a ouvert une enquête sur l’incident devant un tribunal français.

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L’affaire a encore aggravé les relations entre la France et le Rwanda après que le juge Jean-Louis Brugier a émis des mandats d’arrêt contre neuf membres de la délégation accompagnant le président rwandais Paul Kagame en 2006.

Kigali a accusé Paris d’avoir tenté de dissimuler son propre soutien à Habyarimana, dirigé par les Hutus, qui, après sa mort, a initié le massacre systématique de plus de 800 000 Tutsis et Twa.

Des soldats dirigés par Kagame, qui commandaient le FPR tutsi, ont été accusés d’avoir abattu le Habyarimana Falcon 50 avec un missile sol-air.

Cependant, une théorie alternative avancée par d’autres enquêteurs, y compris le Département d’État américain et le gouvernement Kagame, est que Habyarimana a été tué par des extrémistes hutus qui se sont opposés à ses récentes négociations de paix avec les rebelles du Front patriotique rwandais.

Photo prise le 11 mai 1994 à Poimba de Paul Kagame, chef du Front patriotique rwandais dirigé par les Tutsi, serrant la main d’un officier canadien non identifié aux Nations Unies.

Cependant, l’affaire a été classée en 2018 après que les procureurs français ont recommandé d’abandonner les charges en raison de preuves insuffisantes contre les suspects.

Puis les familles des Rwandais et des Burundais tués dans l’attaque, dont la veuve de Habyarimana, Agatha, ont plaidé pour la réouverture, mais une cour d’appel de Paris a rejeté leur demande en juillet 2020.

La Cour de cassation de France a conclu que l’enquête était terminée et qu’il n’y avait pas suffisamment d’accusations contre qui que ce soit pour les crimes allégués ou d’autres infractions.

« Bien sûr, cette décision contrarie le procureur rwandais, mais la vérité est que les dégâts durent depuis longtemps », a déclaré à l’AFP Philip Melak, avocat d’Agatha Habyarimana.

Le meurtre de Habyarimana le 6 avril 1994 et de 11 autres personnes, dont le président burundais Ntaryamira et plusieurs de ses ministres, aurait été le dernier en date depuis des décennies de tension qui a éclaté dans plusieurs guerres civiles entre les membres de la majorité Hutu et les Tutsis ethniques. minorités au Rwanda.

L’avion a été touché par au moins un missile alors qu’il s’approchait de l’atterrissage à Kigali, ce qui a également entraîné la mort du président burundais Cyprien Ntaryamira, qui est également un Hutu.

Une enquête a été ouverte en France en 1998 à la demande des familles de l’équipage français, et l’enquête s’est d’abord concentrée sur l’allié de Kagame, un Tutsi qui était le chef du mouvement rebelle du Front patriotique rwandais, qui a pris le pouvoir en 1994.

Pendant les années de domination coloniale belge, une politique de diviser pour régner a été utilisée pour monter les Hutus et les Tutsis les uns contre les autres en affirmant que les Hutus étaient les premiers habitants de la région et que les Tutsis étaient des envahisseurs cherchant à les remplacer.

Quelques heures après la mort d’Habyarimana, les chefs du mouvement des troupes extrémistes Hutu ont procédé à l’assassinat des chefs Tutsi et des Hutus modérés en utilisant une « liste de mise à mort » préétablie, et l’armée et la police ont établi des points de contrôle le lendemain et mené des opérations de balayage pour contrôler les gens. .personne. carte d’identité nationale, qu’elle a montrée en sueur de femme enceinte.

Ceux qui étaient tutsis ont été exécutés. Plus tard, des gangs et des foules se sont organisés et ont attaqué les habitants.

Fernand Lefèvre

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