La France a rapatrié 35 personnes, 10 femmes et 25 mineurs d’un camp tentaculaire dans le nord-est de la Syrie qui abrite des milliers de personnes liées à l’extrémiste État islamique.
Le camp d’Al-Hol, du nom d’une ville située près de la frontière irakienne, abrite quelque 51 000 personnes, dont de nombreuses veuves, épouses et enfants de combattants de l’État islamique. Les Irakiens représentent près de la moitié de la population, mais une minorité non négligeable vient de l’extérieur du Moyen-Orient.
Une partie du camp appelée l’Annexe abrite quelque 8 000 femmes et enfants de 60 pays qui sont considérés comme les plus têtus de la population, et les experts avertissent depuis des années que les mauvaises conditions et les espaces confinés du camp risquent de créer une nouvelle génération de combattants de l’État islamique. . .
Les ressortissants français constituaient le plus grand contingent d’Européens qui ont rejoint l’État islamique au plus fort de la sensibilisation du groupe extrémiste. Avec sa défaite territoriale en 2019, la France a ramené femmes et enfants par vagues successives.
Les 10 adultes, des femmes âgées de 23 à 40 ans, qui sont revenus et une jeune fille de 17 ans ont été soit arrêtés à leur arrivée, soit devant comparaître devant un juge mardi prochain. Une déclaration du procureur antiterroriste français a indiqué que les autres enfants seraient détenus par l’État.
Environ 8 000 femmes et enfants de 60 autres nationalités vivent également dans la section du camp connue sous le nom d’Annexe. Ils sont généralement considérés comme les plus ardents partisans de l’EI parmi les résidents du camp.
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