La banlieue parisienne offre le premier congé menstruel en France

Photo d’archive : Mairie de la ville de Saint-Ouen, près de Paris. Photo publiée avec l’aimable autorisation de WIKIMEDIA

La commune de Saint-Ouen, au nord de la capitale, permettra aux femmes travaillant pour les collectivités locales de prendre jusqu’à deux jours de congé par mois dans le cadre d’un dispositif expérimental.

« Sur les 2.000 personnes qui travaillent pour la commune, 60% sont des femmes. En discutant avec ces salariés, je me suis rendu compte que la moitié d’entre eux souffraient en silence. C’est un sujet qui est mis de côté, voire tabou », a déclaré le maire de la commune socialiste. Fête à Saint-Ouen Karim Bouamrane.

« Il a fallu prendre une décision forte pour les aider. Je suis fière que Saint-Ouen ait ouvert la voie à l’échelle nationale à de réelles avancées pour les droits des femmes », a-t-elle déclaré.

Le personnel n’a besoin que d’un certificat médical confirmant son état pour prendre deux jours de congé.

Bouamrane a adressé une lettre au président Emmanuel Macron pour demander que le droit au congé soit inscrit dans la loi française.

Cette décision intervient après que les législateurs espagnols ont approuvé en février un projet de loi accordant un congé médical payé aux femmes souffrant de douleurs menstruelles sévères, devenant ainsi le premier pays européen à proposer un tel projet de loi.

Le congé menstruel n’est actuellement proposé que dans un petit nombre de pays dans le monde, dont le Japon, l’Indonésie et la Zambie.

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Rochelle Samuel

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