Entraîneur de football devenu chef d’orchestre pour Prime

L’objectif est de créer une chanson emblématique qui vivra dans le cœur et l’esprit des fans, comme l’UEFA Champions League ou la NFL. Mais la campagne consiste aussi à régler les « comptes » avec d’autres fédérations européennes de football, qui ont qualifié la Ligue 1 de « Ligue des paysans » pour être trop provinciale.

Marcel CCO Gaëtan du Peloux et CD Jérémie Bottiau guident Muse à travers le processus de création d’une musique originale basée sur les mouvements des entraîneurs.

MUSE : Quelles sont vos références chez Prime ?

Jérémie Bottiau : Il faut célébrer le football français et le faire en restant fidèle aux valeurs et aux ambitions de Prime Video Sports. De plus, nous nous sommes donné pour mission de résoudre une querelle de longue date avec d’autres ligues européennes : cesser de faire référence à la Ligue 1 française comme la « Ligue des paysans ». Pour ce faire, nous devions proposer quelque chose d’unique, de vibrant et de grandiose.

Alors vous choisissez de créer des divertissements innovants ?

Gaëtan du Peloux : Nous voulons surprendre les gens. Pour oublier le lien entre Prime Video et le football. Parce que les fans français inconditionnels croient toujours qu’Amazon n’est pas assez légitime – pas assez expert – pour être le diffuseur officiel du football français.

Pouvez-vous décrire l’inspiration et le processus?

Gaëtan du Peloux : L’un de nos rédacteurs aime beaucoup les « bench-cams », celles qui isolent les lignes de touche du terrain de football et montrent les entraîneurs et leurs instructions tactiques. Lorsqu’ils nous montrent ces images, ils expliquent leur idée de créer l’hymne national, mais remplacent le chef d’orchestre par un entraîneur de Ligue 1. Au lieu d’écrire la musique que l’orchestre et le chef jouent ensuite, on va commencer par sélectionner le geste iconique du coach, et ce geste informe la partition musicale.

Quelle est la meilleure partie de la création d’une symphonie ?

Jérémie Bottiau : Chaque pas est passionnant. Cela comprenait : obtenir des enregistrements des entraîneurs pendant le match de championnat, identifier un compositeur qui a osé relever le défi d’écrire un morceau de musique basé sur les mouvements des entraîneurs, réarranger la composition encore et encore pour qu’elle atteigne les dimensions épiques que nous voulions , et convaincre un orchestre de 70 musiciens et un chœur d’être dirigé par l’entraîneur de football. Et ce, dans un cadre à la mesure des ambitions du projet : l’auditorium Espace Niemeyer à Paris.

Pourquoi Saycet est-il le meilleur partenaire musical pour cette entreprise ?

Jérémie Bottiau : Il est assez fou pour dire oui !. Mais surtout parce qu’il est un compositeur talentueux, habitué aux projets innovants et ambitieux. Et aussi parce qu’il est un vrai fan de football, notamment de football français.

On dirait que vous attirez également des non-fans de football.

Jérémie Bottiau : Même les gens qui ne sont pas fans de foot sont emballés par ce projet et l’image que donne la Ligue 1. La musique rassemble vraiment les gens. Nous avons reçu de nombreux commentaires très enthousiastes.

Des projets de rappel ?

Gaëtan du Peloux : Pour nous, l’appropriation est le meilleur plan pour un bis. Les fans ont créé leur propre « interprétation » de l’hymne national et l’ont partagée sur les réseaux sociaux. On espère que les fans continueront à le faire et que cet hymne fera bientôt partie de la pop culture française. Nous avons déjà quelques autres idées inattendues en tête pour une belle suite en 2024.

Jacques Fontaine

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