BILBAO (ESPAGNE) – Le grand sprinter de tous les temps du cyclisme, Mark Cavendish, n’a rien à prouver sauf peut-être lui-même alors qu’il entame son dernier Tour de France samedi.

Les fans afflueront vers les arrivées le long du parcours de 3 404 km de Bilbao à Paris dans l’espoir de voir le joueur de 38 ans célébrer la propriété exclusive du nombre record de victoires d’étapes du Tour de France.

Coincé avec la légende belge Eddy Merckx depuis qu’un surprenant retour en forme lors du Tour 2021 a porté son total à 34, il s’est enhardi à prendre sa retraite après avoir été négligé pour l’édition 2022.

Cavendish a pris de l’importance dans le cyclisme en 2008 en célébrant ses quatre premières victoires d’étape du Tour de France avec une habileté ingénieuse et en célébrant une telle passion qu’elle a attiré de nouveaux fans vers ce sport.

Les interviews mordantes après la scène n’ont fait qu’ajouter de l’éclat à une qualité de star en plein essor parmi les fans inconditionnels qui admirent son personnage de dur à cuire de la vieille école.

Le cyclisme du Grand Tour a subi de profonds changements alors que les planificateurs ont animé le format pour les téléspectateurs avec des itinéraires qui invitent à une approche franc-tireur qui se traduit par moins d’étapes pour les sprinteurs purs comme Cavendish.

Qu’il puisse obtenir une autre victoire d’étape ou non, son décompte massif et celui de Merckx ne seront probablement jamais battus.

Malgré cela, la poursuite de Cavendish formera une histoire intrigante parallèlement au combat entre le champion en titre Jonas Vingaard et le double vainqueur Tadej Pogacar pour le titre général.

« Peut-il le faire? Je pense que oui », a déclaré cette semaine le double champion du Tour de France Alberto Contador.

« Son moral sera au plus haut après avoir remporté une étape du Giro », a-t-il déclaré à propos de la victoire de Cavendish dans la 21e étape à Rome en mai.

Comme pour la scène cycliste, Cavendish lui-même a expérimenté la réinvention.

Le Grand Départ du Tour de France 2014 était entièrement consacré à la locomotive Cavendish, la première étape se terminant dans la ville natale de sa mère, Harrogate.

Avec ce qui ressemblait à la moitié du Yorkshire entassé dans le centre-ville, Cavendish a eu du mal à créer un malaise tranquille au lieu de ce qui aurait pu être une 26e victoire.

Au cours des deux saisons suivantes, Cavendish a remporté cinq autres victoires d’étape avant un long combat négligé contre le virus débilitant d’Epstein Barr.

Peut-être que son plus grand succès a été de lutter contre un glorieux été indien en 2021 à Quick-Step, une équipe qu’il considérait comme sa maison.

« Les étoiles ne s’alignaient pas pour moi, c’était moi qui me brûlais les doigts en les déplaçant », avait-elle déclaré à l’époque.

Désormais, l’équipe Astana-Qazaqstan fournit à Cavendish une plate-forme avec six étapes plates et seule la moitié d’entre elles pourraient être revendiquées par le type de sprint de groupe de masse sur lequel il prospère.

Il y a plusieurs prétendants convaincants avec lui avec Jasper Philipsen, Fabio Jakobsen et Caleb Ewan, quelques-uns des hommes en forme que Cavendish espère vaincre.

L’homme qui a égalé Merckx n’est pas le seul grand nom à avoir participé à son dernier Tour de France.

Vieil ennemi, le triple champion du monde Peter Sagan, vainqueur de sept maillots verts du Tour de France pour le coureur avec le plus de points au sprint, prend également sa retraite.

La paire a une histoire torride et une confrontation pour une victoire au sprint sur les Champs Elysées à Paris le 24 juillet constituerait un adieu approprié.