Beya Gille Gacha explore l’avenir que nous avons laissé derrière nous au Keijsers Koning Dallas

Par une journée particulièrement chaude de septembre, une chaleur étouffante s’élève du parking à l’extérieur de Keijsers Koning, dans le Design District. Malgré les conditions, un jeune arbre semblait prospérer dans une bordure sculptée, ses branches grêles chargées de petites prunes.

A l’intérieur de la galerie, une sculpture de Beya Gille Gacha fait écho à cette petite victoire de la nature.

Un enfant s’est agenouillé sur une plate-forme parsemée de béton brisé et, avec ses mains scintillantes de perles bleues, a déblayé les décombres pour laisser la place à un petit sauge qui pousse dans un tas de terre. De sa tête couleur cobalt, légèrement inclinée vers l’entrée de la galerie, ses yeux perçants scrutent le spectateur. Très expressifs, curieux et un peu méfiants, ils évoquent des sentiments d’empathie et d’anxiété.

Tout inconfort que le spectateur ressent à cause de la vue peut refléter son propre état d’esprit. Le répertoire de la galerie Bart Keijsers Koning représente des enfants dans Orange 5avec quatre autres, qui tiennent les téléspectateurs responsables du monde que nous leur laissons.

L’artiste français camerounais, qui travaille dans les deux pays, utilise des éléments des deux cultures pour explorer ces sentiments difficiles. Les statues sont accompagnées de sept dessins avec des pigments naturels, des plantes médicinales et des épices originaires du Cameroun et de France sur papier artisanal, réalisés lors d’un rituel de guérison pour l’enfant malade d’un ami.

Détails

Jusqu’au 7 octobre du mercredi au samedi de 11h00 à 17h00 150 Manufacturing St. Suite 201. keijserskoning.com

Jacques Fontaine

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