Le nouveau parlement français connaîtra une légère baisse du nombre de femmes députées après les élections du week-end, un recul par rapport au cycle précédent où les femmes occupaient près de 40% des sièges.
La France est à la traîne en matière de parité hommes-femmes en politique, occupant la 33e place sur 185 dans le classement mensuel des femmes de l’Union interparlementaire au parlement national.
Mais en 2017, les électeurs ont apporté leur soutien à un parlement de 39 % de femmes députées, soit 12 points de plus qu’en 2012 et plus du triple de la liste de 2002 de 12 %.
Après les élections de dimanche, le parlement français comptera 215 femmes députées – 37,26% – tandis que les hommes occuperont 362 sièges, selon un décompte de l’AFP.
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Comme en 2017, le Parti républicain d’extrême droite (LR) avait la parité la plus faible à 29,5 %, avec 18 femmes députées constituant 61 élues.
En revanche, la nouvelle alliance de gauche NUPES, dirigée par Jean-Luc Melenchon, gauchiste de 70 ans, compte désormais 43,6 % de femmes dans ses rangs.
La coalition « Ensemble » du président français Emmanuel Macron a 40,4%, tandis que le parti du Rassemblement national – dirigé par la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen – a 37,1%.
Pour promouvoir l’égalité des sexes au sein du gouvernement, la France impose des sanctions financières aux partis politiques comptant moins de 50 % de femmes.
Les républicains ont été les plus punis de 2017 à 2022. En 2021, ils ont été condamnés à une amende de 1,78 million d’euros (1,9 million de dollars) pour ne pas avoir atteint le seuil.
La Première ministre Elisabeth Borne – qui a remporté de justesse des sièges pour la sixième circonscription du Calvados en Normandie – est la deuxième femme Premier ministre de France, après Edith Cresson.
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