Paris- La campagne officielle pour l’élection présidentielle a commencé le 28 mars, après la guerre de la Russie en Ukraine. Le 7 mars, le Conseil constitutionnel français a dévoilé la liste définitive et officielle, qui comprend les 12 candidats qui se présenteront à l’élection présidentielle française à deux tours ces 10 et 24 avril.
La liste finale est le résultat de l’obtention par 12 candidats des 500 signatures requises pour participer au scrutin, et des candidats recevant un soutien financier pour leurs campagnes électorales d’un montant de 200 000 euros.
La liste définitive des candidats ne comporte ni surprise ni nouveauté, à l’exception d’Eric Zemmour, qui se présente pour la première fois, et la plupart des noms annoncés restent sur la liste, tout comme la dernière élection présidentielle de 2017, qui est actuellement Le président Emmanuel Macron l’a emporté à l’issue du second tour qui l’a opposé à Marine Le Pen.
La concurrence se durcit
Selon les sondages réalisés lors de la dernière législature, le président sortant Emmanuel Macron est le plus susceptible de remporter cette élection, tandis que les sondages pour le premier tour débutant dimanche – diffusés par les médias français la semaine dernière – montrent un rétrécissement des écarts entre Macron et ses rivaux. d’abord, Marine Le Pen ; Le candidat de droite n’obtient que 5 points.
Macron est arrivé en tête du vote au premier tour avec 28 %, Le Pen est arrivé deuxième avec 25 %, tandis que la gauche radicale Jean-Luc Melenchon était troisième avec 15,5 %.
Selon les observateurs, Le Pen a profité de l’absence de Macron de la campagne électorale en raison de sa préoccupation pour la crise ukrainienne et les affaires européennes, étant donné que la France dirige l’Union européenne.
Ci-dessous, un aperçu des cotes des 12 candidats pour le premier tour, selon le dernier sondage, et un bref aperçu d’eux et de leur programme.
Emmanuel Macron
Bien qu’il ait annoncé sa candidature à un second mandat le dernier jour de sa date de candidature prévue, le président sortant occupe toujours la première place dans tous les sondages d’opinion.
Emmanuel Macron a 44 ans. Selon son message à la France, publié sur le site internet, l’axe principal de son programme électoral et de son parti « Moving Republics » s’articule autour de la poursuite des baisses d’impôts et de la consolidation de la France et de l’Europe face à l’accumulation. de la crise.
Selon un récent sondage réalisé par l’Institut Ifop pour un groupe de médias français, les résultats ont été publiés le 5 avril ; Macron devance Le Pen de 5 points (28% pour Macron et 23% pour Le Pen), contre 6,5 points lors du sondage précédent, il y a 3 jours.
Marine Le Pen
Marine Le Pen est la première challenger de Macron, qui l’a emporté lors de la dernière élection présidentielle en 2017.
Les candidats de droite du Rassemblement national se présentent à l’élection présidentielle pour la troisième fois consécutive, et le programme de Le Pen est basé sur la lutte contre les immigrés illégaux en fermant les frontières françaises pour empêcher leur infiltration.
En plus de combattre l’islamisme en interdisant le foulard et en restreignant les musulmans, comme Le Pen a promis d’augmenter le pouvoir d’achat de la classe moyenne française, en augmentant le salaire minimum.
Jean-Luc Mélenchon
Arrivé en troisième position avec 15,5% selon le sondage Ifop, le candidat « Fier français » Jean-Luc Mélenchon a poursuivi son avance dans le vote pour le premier tour. Un mois avant le premier tour, Mélenchon était classé quatrième en intention de vote avec 12%, selon certains sondages, le même rang qu’il occupait lors de l’élection de 2017 avec 19,58% des voix.
Outre l’augmentation du pouvoir d’achat des Français, le programme de ce leader de la gauche radicale reposait sur une « rupture » avec le libéralisme économique, et à travers l’élaboration d’une nouvelle constitution et d’une VIe République plus parlementaire et participative.
Valérie Pécrès
Après avoir terminé troisième dans la plupart des sondages d’opinion un mois avant le premier tour des élections avec 16%, candidate de centre-droit et parti « républicain », Valérie Pecres, 54 ans, est tombée à la quatrième place avec 12% des voix.
L’actuel président du conseil régional « Ile-de-France » et ancien ministre sous le président Nicolas Sarkozy (2007-2012) a prôné une politique de sécurité libérale, et son premier objectif était d’atteindre un second tour des élections présidentielles.
Eric Zemmour
Avec une rhétorique d’extrême droite plus tranchante que Marine Le Pen et une plateforme anti-immigration radicale aux vues économiques libérales, le journaliste Eric Zemmour, 63 ans, a décidé de se présenter pour la première fois à la présidence.
Zemmour a fondé son programme électoral sur la théorie du « grand remplacement », qui a adopté une approche complotiste affirmant que les immigrés vivant en France remplaceraient la France dans un avenir proche. Dans ses discours, il aborde la question de l’identité, et a toujours critiqué l’immigration et l’islam.
Aujourd’hui, Zammour est tombé au cinquième rang en termes d’intention de vote pour le premier tour de 10%, selon le même sondage d’Ifop, bien que dans les sondages précédents, il se soit classé troisième et quatrième.
Yannick Jado
Après s’être retiré de l’élection présidentielle française de 2017 au profit du candidat socialiste Benoit Hamon, le candidat des Verts, Yannick Gadeau, 54 ans, a décidé de se présenter à l’élection de 2022 dans sa volonté d’imposer les dossiers environnementaux sur la scène politique.
Avec son orientation européenne et de gauche, Jado a tenté de persuader les électeurs de gauche de voter pour lui. Le programme est basé sur 120 points principalement liés à l’environnement, à une économie propre et à la solidarité sociale, et l’une de ses priorités est de fermer 10 centrales nucléaires d’ici 2035.
Jadu a reçu 6% d’intention de vote, selon un sondage Ifop.
Fabien Russel
Après les réticences du Parti communiste à participer aux élections présidentielles de 2012 et 2017, il a été décidé cette fois de nommer Fabien Roussel pour participer à l’élection présidentielle de 2022. Roussell est secrétaire national du Parti communiste depuis 2018, un élu député à l’Assemblée nationale représentant les régions du nord de la France, et espère que le candidat communiste convaincra les électeurs bourgeois de voter pour lui.
Le candidat communiste a été l’une des surprises de la campagne électorale, gagnant 4% des intentions de vote, selon un sondage Ifop.
L’ancien journaliste propose un programme de soutien à l’emploi et au pouvoir d’achat, ainsi qu’une rupture avec les traités européens.
Nicolas Dupont-Aignan
Nicolas Dupont-Aignan a obtenu 5% des voix lors de l’élection de 2017, mais aujourd’hui, 5 ans plus tard, il est tombé à 1,5% d’intention de vote dans un sondage publié par l’Ifop.
Enian rêve d’une France indépendante, envisage la sortie du pays de l’Union européenne, et appelle au choix de la liberté à travers un projet de rupture profonde avec les institutions européennes.
الغو
La maire de Paris Anne Hidalgo, 62 ans, participe pour la première fois à l’élection présidentielle française, et souffre d’une concurrence féroce d’autres candidats de gauche, et malgré son appel fin 2021 à organiser des primaires qui unissent les forces de gauche, Hidalgo a décidé d’aller de l’avant avec les élections présidentielles.
La popularité du maire de Paris est tombée à 2% des intentions de vote, selon la même étude précédente, ce qui était décevant pour les socialistes qu’il représentait, alors que François Hollande, le responsable de ce parti, était président de la République il y a 5 ans. , avant de sélectionner Macron.
Anne Hidalgo intègre les intérêts sociaux, environnementaux et démocratiques dans son programme et promet d’augmenter les salaires et d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens français.
Jean Lassalle
L’ancien parrain Jean LaSalle démarrait à environ 2% des intentions de vote au premier tour, selon un sondage Ifop. LaSalle a participé à l’élection présidentielle de 2017 et a obtenu 1,21 % des voix.
S’il n’a que peu de chances de l’emporter, le député de 66 ans à l’Assemblée nationale a décidé de participer à l’élection présidentielle de 2022, et sa devise est « le vrai français », car il veut être le porte-parole du monde rural. La France.
Philippe Poteau
Philippe Bhutto, 54 ans, a participé pour la troisième fois consécutive à l’élection présidentielle française, obtenant 1,15 % des voix en 2012 et 1,09 % en 2017. Selon l’Ifop, Bhutto est entré au premier tour des élections de 2022 avec 1,5 voix. % d’intention de voter.
Bhutto a adopté la pensée communiste et a défendu un projet contre le capitalisme, dont le slogan était « la nécessité de l’anticapitalisme ».
L’ancien employé de Ford Motor Company rêve de reprendre de grandes entreprises, allant des grands groupes pharmaceutiques aux multinationales.
Nathalie Artaud
Nathalie Artaud, 52 ans, leader du Parti de la lutte ouvrière, participera pour la troisième fois à l’élection présidentielle française. Lors de l’élection de 2012, il a obtenu 0,56 % des voix et 0,64 % en 2017, alors que la dernière intention de vote publiée par l’Institut Ifop montre qu’il a gagné 0,5 %.
Artaud a embrassé le communisme révolutionnaire, défendu les intérêts des travailleurs et s’est opposé aux politiques libérales que les employeurs voulaient mettre en œuvre. En s’opposant au capitalisme, il veut lever le secret bancaire, industriel et commercial pour une transparence totale des entreprises.
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