PARIS, 20 novembre (Reuters) – La mère de deux enfants autistes en France a déposé une plainte pour mise en danger de vies après avoir soupçonné avoir été exposée aux émissions atmosphériques de l’usine Sanofi (SASY.PA) de Dépakine, un médicament contre l’épilepsie, a rapporté le journal Le Monde. le lundi .
Mélanie S., dont les enfants présentent des troubles du développement neurologique similaires à ceux observés chez les enfants dont les mères ont pris de la Dépakine pendant la grossesse, n’a jamais consommé ce médicament mais depuis 2011, elle travaille dans un bureau situé à environ 50 mètres de l’usine de Mourenx, dans le sud-ouest de la France. » a déclaré le journal.
Ses enfants sont nés en 2014 et 2016, selon Le Monde.
Il a déposé plainte le 15 novembre « contre des inconnus » concernant les émissions de l’usine Sanofi, précise le journal.
Sanofi a déclaré qu’il n’était pas au courant de la plainte et que les autorités judiciaires n’étaient pas immédiatement joignables pour commenter.
Sanofi a déclaré dans un courrier électronique adressé à Reuters que le processus de production de valproate de sodium à l’usine de Mourenx produisait des émissions dans l’air qui n’avaient pas de seuil jusqu’en avril 2018.
Depuis, le site de Mourenx fonctionne « dans le respect de la réglementation pour délivrer des traitements importants à de nombreux patients ».
Sanofi a également mentionné qu’en 2017, une société indépendante spécialisée dans la recherche sur l’impact sur la santé et l’environnement a examiné les émissions associées au processus de production de valproate de sodium et n’a trouvé aucun « risque spécifique associé aux émissions ».
En mai 2022, un tribunal français a condamné Sanofi à payer plus de 400 000 euros (436 280,00 $) de dommages et intérêts à une famille dont l’enfant souffrait d’autisme causé par le médicament contre l’épilepsie Valproate, vendu sous le nom de Dépakine en France, affirmant que le fabricant du médicament avait échoué. pour informer sur les effets secondaires connus.
Les autorités sanitaires françaises estiment que le médicament est responsable de malformations chez 2 150 à 4 100 enfants et d’anomalies du développement neurologique chez 30 400 enfants.
Sanofi a fait l’objet d’une enquête formelle en 2020 pour homicide involontaire, mais a nié les allégations à l’époque et a déclaré qu’il contesterait les conclusions de l’enquête.
(1$ = 0,9168 euros)
Reportage de Dominique Vidalon ; Edité par Susan Fenton
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