PARIS : La France accueillera le 9 novembre une conférence humanitaire internationale pour la population civile de Gaza afin de coordonner l’aide à l’enclave palestinienne assiégée, ont indiqué trois sources diplomatiques.

Bien que Paris ait offert son soutien à Israël suite à l’attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre, des inquiétudes grandissent quant au nombre croissant de victimes civiles résultant des bombardements de représailles israéliens qui ont entraîné la mort, la blessure et le déplacement de milliers de personnes à Gaza.

Le président Emmanuel Macron a confirmé aux journalistes présents en Bretagne que la conférence aurait lieu.

Cette conférence se tiendra au niveau des chefs d’État, de gouvernement et des ministres des Affaires étrangères. Les acteurs régionaux tels que l’Égypte, la Jordanie et les États arabes du Golfe seront invités ainsi que les principaux pays occidentaux et européens. Des institutions et organisations internationales seront également présentes, ont indiqué des diplomates.

Le Japon fournira une aide humanitaire supplémentaire de 65 millions de dollars à la Palestine

L’Autorité palestinienne sera présente, mais Israël ne sera pas invité, ont-ils indiqué.

La conférence vise à mobiliser des ressources financières dans plusieurs secteurs identifiés pour une aide d’urgence sur la base de l’évaluation des besoins urgents par l’ONU.

Le rétablissement de l’approvisionnement en eau, en carburant et en électricité fera partie des sujets abordés, ainsi que la garantie de processus de responsabilisation pour garantir que l’aide ne soit pas détournée vers le Hamas.

La France a envoyé deux porte-hélicoptères au large de Gaza alors qu’ils travaillaient avec les autorités israéliennes et égyptiennes pour trouver des moyens de fournir une aide médicale aux personnes touchées par les bombardements dans le territoire assiégé.

Des diplomates ont déclaré qu’il y aurait des discussions pour construire un couloir maritime permettant d’utiliser la route maritime pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza, mais aussi pour étudier la manière dont les navires pourraient être utilisés pour aider les blessés de Gaza.